Dans son livre Moi, maman de Jonathann, paru le 17 novembre 2022, Martine Henry donne sa version de l’affaire qui a bouleversé sa vie, en 2017. La mère de Jonathann Daval, condamné à 25 ans de réclusion criminelle pour meurtre en novembre 2020, s’est confiée à BFMTV ce jeudi 5 janvier.

Une mère blessée, mais “toujours là” pour son fils. Le 17 novembre dernier, Martine Henry publiait Moi, maman de Jonathann (éd. Michalon), co-écrit avec la journaliste du JDD, Plana Radenovic. 192 pages pour lever le voile sur les “non-dits de l’affaire Daval”, et coucher sur papier la douleur d’une mère impuissante face au crime de son enfant. Ce jeudi 5 janvier 2023, plus de deux ans après la condamnation de Jonathann Daval à 25 ans de réclusion criminelle pour le meurtre de son épouse Alexia, dans la nuit du 28 octobre 2017, Martine Henry a accordé ses confidences à BFMTV. “Mon fils n’est pas un monstre, mais il a fait quelque chose de mal”, nuance-t-elle notamment.

Le regard des autres et les quatre jours de jugement du mari d’Alexia Daval n’ont pas été simples à gérer pour Martine Henry. “J’ai admis ce qu’il s’était passé au procès. Je n’arrivais pas à m’y faire. Mon subconscient refusait de l’admettre. On ne peut pas imaginer que son enfant puisse faire une chose pareille”, a-t-elle admis à BFMTV, expliquant qu’elle rendait visite à son fils une à deux fois par mois à la maison centrale d’Ensisheim (Haut-Rhin), à environ 2h30 de route de son domicile. Et si Martine Henry résiste et continue de soutenir Jonathann Daval, c’est bien parce que cette mère de sept enfants, grand-mère et arrière-grand-mère, âgée de 66 ans, espère bien assister à la sortie de prison de son fils, en 2045.

“Mon fils restera mon fils”

“Jamais, jamais, jamais”, Martine Henry n’a envisagé de “renier” Jonathann Daval, lors de ses premiers aveux en janvier 2018, affirme-t-elle à BFMTV. “Je suis sa maman, c’est mon enfant, on ne peut pas mettre des enfants au monde et leur tourner le dos. Je ne cautionne pas ce qu’il a fait. Je sais que je suis la maman d’un meurtrier mais mon fils restera mon fils”, persiste-t-elle dans son témoignage, expliquant par ailleurs n’avoir jamais ressenti de “honte”, même si beaucoup semblent le lui avoir reproché.

Injustement pointée du doigt pour le crime de son fils, l’écrivaine a utilisé ce livre pour se “libérer d’un poids”. “Elle est perçue, elle aussi, comme une coupable”, regrette Randall Schwerdorffer, l’avocat de Jonathann Daval, dans la postface du livre de Martine Henry. Mais l’assistante maternelle le sait : “Je n’ai rien fait, je n’ai rien à me reprocher.” Très rare depuis le début de l’affaire, sa parole a souvent interpellé. En décembre, alors qu’elle faisait le tour des médias pour parler de son livre, Martine Henry avait notamment surpris en révélant sur RTL que son fils s’entendait très bien avec le tueur en série parisien Guy Georges. Ou encore en déclarant dans le JDD et chez Cyril Hanouna que sa défunte belle-fille “n’était pas un ange”.

Crédits photos : Bruno Grandjean / Panoramic / Bestimage

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