Alors que l’édition 2019 doit avoir lieu le 14 décembre, Veronika Didusenko, ancienne Miss Ukraine, attaque le concours en justice pour « sexisme » et « discrimination à la maternité ».
C’est une affaire qui fait grand bruit dans le monde des Miss. Veronika Didusenko, ex-Miss Ukraine, a décidé de lancer une offensive légale contre Miss Monde pour sexisme. Une semaine seulement après son couronnement, Miss Ukraine 2018 s’était vue privée de son nouveau titre. Le 24 septembre 2018, Veronika Didusenko avait en effet été disqualifiée par le comité après avoir omis de dire qu’elle était une jeune maman divorcée. Deux statuts qui vont a l’encontre des règles du concours national, mais également de celles de Miss Monde. « Elle a accouché quand elle avait 19 ans puis a divorcé. Je pense que ce n’est pas une bonne chose de mettre une telle personne en position de modèle à suivre« , avait déclaré l’un des jurés du concours.
À l’époque, Veronika Didusenko était déjà très remontée contre le comité Miss Ukraine : « Mon droit de représenter mon pays sur la scène mondiale m’a été retiré à cause de règles écrites il y a 70 ans. Des lois archaïques qui indiquent que les mères sont bannies du concours de Miss Ukraine. Des règles discriminatoires qui ont été écrites lorsque la ségrégation raciale était encore la norme. » Veronika Didusenko avait alors lancé une campagne de financement participatif pour venir à bout de cette « discrimination sur la maternité ».
Sur Instagram, elle pose avec Ravi Naik, avocat spécialisé dans les droits de l’Homme. « Je viens de lancer ce qui marque une nouvelle étape dans notre combat pour la justice », écrit-elle en précisant qu’elle n’a aucune intention de « récupérer la couronne » mais qu’elle attend que « les règles changent dans la société en général ».
Cette nouvelle offensive arrive à une date clé puisque le prochain concours Miss Monde est dans quelques jours. « Cette année, la 69e édition de Miss Monde revient à Londres le 14 décembre 2019. Nous pensons que c’est le bon moment pour Miss Monde de changer », conclut Veronika Didusenko.
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