Si Indira Ampiot profite pleinement de son sacre, en coulisses, les élections régionales battent leur plein pour dénicher Miss France 2024. Parmi les jeunes femmes en lice pour prétendre à l’écharpe tant convoitée : Inès Chicot Roussel, une Miss au profil atypique.

Dépoussiérer Miss France, voici l’objectif qui a été donné depuis deux années. En effet, jugé trop désuet, le concours de beauté le plus célèbre de l’Hexagone avait par exemple été pointé du doigt par l’association Osez le Féminisme pour promouvoir “toute forme de discrimination relative aux mœurs, à l’âge, à la situation de famille, à la grossesse, aux caractéristiques génétiques, aux opinions politiques et à l’apparence physique”. Inès Chicot Roussel, 22 ans, est ainsi entrée dans l’histoire de Miss France samedi 18 mars, sacrée Miss Alpes du Sud à Digne-les-Bains, en devenant la première mère élue au concours, comme l’a rapporté La Provence.

Pour rappel, l’édition 2023 du concours, où la sublime Indira Ampiot s’est démarquée, avait offert aux femmes mariées, pacsées ou mères de famille le droit de participer, comme l’avait annoncé TF1. Un assouplissement des critères de sélections qui a fait le bonheur d’Inès Chicot Roussel, comme elle l’a indiqué à nos confrères : “Être la première maman à être élue, c’est un grand pas dans le monde des Miss. C’est une belle première. Je suis fière. On passe un cap.” Une fierté partagée par Lydia Podossenoff, déléguée régionale Miss Provence Côte d’Azur : “Ce n’était pas une jeune femme dans son coin, elle faisait vraiment partie du groupe. Ça va faire du bruit, car il y avait déjà eu des jeunes femmes mariées ou des jeunes femmes avec un âge un peu plus avancé que 24 ans, mais une maman c’est vraiment un grand saut.”

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Cette autre Miss qui a porté l’écharpe de mère

L’année précédente, une candidate également mère, s’était présentée au concours, mais n’avait pas été sélectionnée lors de l’élection de Miss Alsace. Il s’agissait d’une certaine Victoire Rousselot, 27 ans, qui avait surpris elle aussi par son profil.“J’ai eu ma fille à l’âge de 24 ans. J’en ai 27 aujourd’hui, je pense encore être jeune. Je peux et j’aimerais accomplir encore plein de choses”, avait-elle confié aux Dernières Nouvelles d’Alsace. Qu’importe son état civil, cette dernière n’a pas voulu être catégorisée comme “marginale” dans la compétition : “Ça ne définit pas qui je suis. Je suis avant tout une femme moderne, je l’espère en tout cas, une femme libre avec beaucoup de rêves et plein d’ambitions.”

Article écrit en collaboration avec 6Medias

Crédits photos : Capture d’écran Instagram

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