Le 1er avril, Michel Cymes révélait prêter main-forte à l’hôpital dans lequel il travaille habituellement afin d’aider les soignants à faire face au nombre conséquent de malades du coronavirus. Un mois plus tard, le médecin le plus célèbre du PAF n’est plus réquisitionné. Il explique pourquoi.
Un petit tour et puis s’en va. « Je m’astreins à une diète médiatique », assurait Michel Cymes le 1er avril dernier à Télé Loisirs. Après avoir trusté les différentes chaînes de télévision, le plus célèbre médecin du PAF s’était en effet fait plutôt discret. C’était sans compter son retour à l’antenne de France 2, le 12 mai prochain, en direct et entouré d’experts afin de répondre aux questions que les Français se posent sur le déconfinement et le coronavirus. Pendant quelques semaines, il a néanmoins préféré mettre son art au service des malades. Face à cette crise sanitaire sans précédent, Michel Cymes a voulu être utile, en aidant directement le personnel soignant.
S’il ne faisait « pas partie de la réserve sanitaire », l’acolyte de Marina Carrère d’Encausse a tout de même répondu présent à l’appel de son chef de service. « J’ai répondu à un appel à volontaires. Le chef de service de réanimation de l’hôpital Pompidou, dans lequel je travaille, à Paris, a envoyé un mail aux médecins qui n’étaient pas réanimateurs, en sollicitant de l’assistance », détaille-t-il ce lundi 4 mai dans les colonnes de Télé 7 Jours. « J’ai répondu immédiatement », insiste-t-il. Il s’agissait en effet d’une évidence pour celui qui pratique toujours la médecine. Pourtant, c’était une grande première. « On ne s’improvise pas réanimateur, ce que je ne suis pas », expliquait-il précédemment. Et de confier : « Je suis là pour renforcer les équipes. Je fais ce qu’on me demande. J’effectue des tâches diverses. Aider à accueillir des malades ou chercher du matériel, tout simplement ».
Mais tout cela est désormais derrière lui. Si les soignants sont toujours en première ligne face au coronavirus – et notamment en Île-de-France qui fait partie des régions dites « rouges » –, Michel Cymes a rangé sa blouse au placard. Il ne prête plus main-forte à l’hôpital depuis la fin du mois d’avril. « J’ai aidé jusqu’au 21 avril », révèle-t-il à nos confrères de Télé 7 Jours. Mais pourquoi n’est-il plus réquisitionné ? Tout simplement parce que le pic de la crise est retombé, laissant le personnel soignant dans un contexte plus habituel de travail. C’est en effet, selon Michel Cymes, la « date à laquelle la situation est devenue plus calme », comme il le précise. Et il est vrai que depuis plusieurs jours, le nombre de patients en réanimation continue de diminuer.
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