Dans l’ouvrage Michel Berger, une vie en chansons écrit par François Alquier, à paraître le 16 juin 2022 aux éditions Hugo, Michel Peley, compositeur de renom ayant côtoyé Michel Berger, a accepté de revenir en détail sur la mort de son défunt ami.
- Michel Berger
Le 2 août 1992, Michel Berger décédait, à l’âge de 44 ans, d’une crise cardiaque à Ramatuelle, dans le sud de la France. Quelques heures avant de mourir, le chanteur avait joué plusieurs parties de tennis contre Marie-Françoise Buart, plus connue sous le nom de Framboise Holtz. Épuisé, l’ancien compagnon de France Gall s’est écroulé sur le court, victime d’une première crise cardiaque. « À un moment, Michel abandonne la partie », raconte le compositeur Michel Pelay dans le livre Michel Berger, une vie en chansons, de François Alquier, comme le rapporte Télé 2 Semaines le jeudi 9 juin 2022. Et d’ajouter : « Il s’assoit sur un banc le long du court puis se lève en nous disant : ‘Ça ne va vraiment pas, je redescends à la maison’. Nous, on ne s’inquiète pas plus que ça, car on sait qu’il est un peu fatigué à ce moment-là », ajoute-t-il. La veille de sa mort, la chanteuse France Gall avait été interpellée par une voyante, qui lui aurait annoncé la mort de Michel Berger. « Vous allez entrer dans l’éternité », lui aurait-elle dit, sur une plage de Saint-Tropez.
Les artères de Michel Berger bouchées
Michel Pelay a continué, en rétablissant une vérité au sujet des circonstances de la mort de Michel Berger. « L’histoire raconte qu’il est décédé dans l’ambulance. Non, il est mort dans son lit », a-t-il déclaré. Ce dernier est également revenu sur ce lourd secret dont Michel Berger n’a jamais fait état publiquement. « Ce qu’il faut savoir, c’est que Michel avait un taux de cholestérol très élevé. Ce jour-là, il m’a confié qu’il avait arrêté son traitement. Il en avait marre de prendre des médicaments. Je lui ai répondu de faire attention à lui parce que cela pouvait être très dangereux. C’est fou d’avoir eu cette conversation le jour précis de sa mort », a-t-il ajouté avec beaucoup de nostalgie. Et de conclure : « Étant donné l’état dans lequel était Michel, si cela n’avait pas été ce jour-là, ç’aurait été au maximum quinze jours plus tard. Toutes les artères étaient bouchées ».
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