Depuis la fermeture des salles de cinéma le 15 mars dernier, deux jours avant le confinement général décidé par le Président de la République, de nombreux films sont restés sur le carreau et se sont vus dans l’obligation de reporter leur sortie à des jours meilleurs. C’est notamment le cas du prochain James Bond, Mourir peut attendre, décalé du mois d’avril à celui de novembre. La sortie du très attendu Fast and Furious 9 est quant à lui carrément reportée d’un an. Ce calendrier chamboulé concerne aussi les films français, dont certains devaient sortir ce mercredi 25 mars. C’était notamment le cas de Divorce Club, le nouveau long-métrage de Michaël Youn, derrière et devant la caméra. Primé lors de sa présentation au Festival de l’Alpe d’Huez, cette comédie avec aussi Arnaud Ducret et Audrey Fleurot n’a pas encore de nouvelle date de sortie. La promotion du film ayant déjà été faite en grande partie avant la fermeture des salles, certaines interviews de Michaël Youn sont parues dans la presse.

Changement de registre… sans succès

Ainsi, le trublion du Morning Night, qui a remporté un grand succès la semaine dernière sur M6, avait accordé un long entretien à Première dans lequel il revient sur sa carrière cinématographique. Si Michaël Youn a connu de nombreux succès sur le grand écran comme Les 11 Commandements ou Iznogoud, un long-métrage reste comme un point noir dans sa filmographie. Non pas pour la qualité du film mais parce qu’il n’a pas rencontré son public : ce film, c’est Héros de Bruno Merle, dans lequel Michaël Youn incarne un chauffeur de salle, déséquilibré, qui enlève son idole, un chanteur de variété. Un rôle sérieux, à mille lieux de son image d’amuseur public, qui n’a pourtant pas convaincu. Sorti en 2007, Héros ne restera que trois semaines en salles et ne comptabilisera que 10 000 entrées… Cet échec cuisant, l’humoriste l’a mal vécu, comme il l’explique à nos confrères de Première : « Je me suis pris ce bide en pleine gueule. Il y avait même des collègues acteurs qui, quand ils faisaient la promo de leur film et voulaient parler du métier, me citaient en contre-exemple. J’étais devenu le contre-exemple d’un acteur ! J’imagine que c’est ce que peut vivre aujourd’hui Kev Adams, par exemple. C’est terrible. Je me suis posé beaucoup de questions sur mes capacités. »

S’il affirme aujourd’hui être « super fier » de Héros, il ne cache pas se sentir plus à l’aise dans la comédie : « Je ne pense pas avoir le talent pour écrire un drame. Je pourrais m’écrire un truc plus dur, aigre-doux, l’histoire d’un mec à la dérive. Une sorte de Lenny (NDLR : un film de Bob Fosse sur l’humoriste controversé Lenny Bruce, incarné par Dustin Hoffman). »

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