En 2013, Sarah Groves, l’une des meilleures amies de la princesse Beatrice, se faisait poignarder à mort par un jeune Hollandais. Sept ans après le drame, l’affaire resurgit car, si l’assassin a été arrêté, la procédure patine depuis de longues années. Pour le plus grand malheur des proches de la victime.
Elle a beau être une princesse et vivre une existence que l’on imagine facile, elle n’est pourtant pas toute rose pour Beatrice d’York ces derniers mois. Alors que son mariage avec Edoardo Mapelli Mozzi avance à grands pas, les polémiques s’additionnent dans sa besace, avec en point d’orgue la honte autour de son père, le prince Andrew, qui a été totalement banni après avoir été associé au scandale Epstein (éclaboussant au passage toute la petite famille royale). Heureusement, pour lui remonter le morale, la reine Elizabeth II a fait une entorse au protocole en invitant son fiancé à venir passer Noël à Sandringham (alors qu’elle aurait dû venir seule, étant donné qu’ils ne sont pas encore mariés).
Mais cette accalmie n’était que de courte durée pour le moral de la jeune princesse, puisqu’une nouvelle polémique vient d’éclater outre-Manche autour du meurtre d’une de ses amies, qui s’était fait assassiner il y a quelques années à l’autre bout du monde. Une triste et sombre histoire qui réapparaît aujourd’hui, pour que justice soit enfin faite.
Associée malgré elle à un nouveau drame
Les faits remontent à 2013. Sarah Groves, 24 ans à l’époque, l’une des meilleures amies de la princesse Beatrice (elles s’étaient connues au pensionnat catholique St Mary’s, à Ascot), était partie en voyage parcourir le monde, et notamment l’Inde, en mode backpacker. En avril de cette année-là, alors qu’elle traversait une rivière avec une famille locale à bord d’une péniche dans la région de Cachemire, un jeune Hollandais – Richard de Wit, surnommé « le Hollandais de 7 pieds » (environ 2 mètres 15) – l’a poignardée à plusieurs reprises, une quarantaine de fois selon l’autopsie. Le drame aurait pu s’arrêter là, mais, pour la famille de la victime et ses proches, cela va faire sept longues années qu’il dure.
Alors que le suspect a été aussitôt arrêté et que près de deux cents audiences ont déjà eu lieu ces dernières années, aucune condamnation n’a été prononcée à ce jour. Désespérée, la famille ne sait donc toujours pas ce qui est arrivé officiellement à leur fille, ni si l’accusé sera condamné un jour. Vic Groves, le père de la victime, a déclaré ce 1er janvier : « Nous entrons en 2020, sans en savoir plus sur ce qui s’est passé. Et nous en sommes loin. » Mais Vic Groves et sa femme Kate, qui vivent à Guernesey, ont même durci le ton, s’en prenant ouvertement aux autorités indiennes qui, selon Vic, feraient patiner l’affaire, et le père évoque un « manque de respect » pour sa famille.
« Une combinaison d’incompétences »
« Quelqu’un peut-il se souvenir d’un tel dédain et d’un tel manque de respect pour la perte d’une vie dans des circonstances aussi horribles ? Kate et moi n’abandonnerons jamais notre combat pour que justice soit faite pour Sarah. Pour cela, nous comptons fortement sur l’aide de tous. Nous espérons sincèrement que 2020 nous fera avancer avec plus de succès sur ce dénouement attendu, mais nous craignons terriblement qu’il n’y ait pas dévolution. (…) Depuis qu’elle a commencé il y a six ans et demi, en juin 2013, la procédure a souffert d’une combinaison d’incompétences de la part des autorités judiciaires et d’un niveau disproportionné de malchance. Personne n’aurait pu prédire les raisons diverses et parfois bizarres pour lesquelles la procédure est toujours en cours, et aucune condamnation prononcée. » Non, la princesse Beatrice n’avait pas besoin d’être encore associée à un nouveau drame.
Crédits photos : Bestimage
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