La romancière Katherine Pancol était ce mercredi 6 novembre 2019, invitée de l’émission "Culture Médias" sur Europe 1. Alors qu’elle assurait la promotion de son nouveau livre intitulé "Bed Bug", l’auteure a surpris l’audience en révélant avoir été violée plus jeune par l’un de ses employeurs.
Depuis quelques semaines, le mouvement #METOO continue de prendre de l’ampleur. En début de semaine, c’est le témoignage de l’actrice française Adèle Haenel qui fait la une des médias. La comédienne de 30 ans vient en effet de confier à Mediapart, avoir subi des attouchements et du harcèlement par le réalisateur Christophe Ruggia.
Katherine Pancol se livre sur son viol
Aujourd’hui, c’est au tour de la romancière Katherine Pancol de se confesser. Ce mercredi 6 novembre 2019, elle était en effet invitée dans l’émission « Culture Médias » animée par Philippe Vandel sur Europe 1. Déjà auteure de best-sellers tels que « Les Yeux jaunes des crocodiles » ou « La Valse lente des tortues », Katherine Pancol était présente pour assurer la promotion de son tout nouveau livre intitulé « Bed Bug », paru aux éditions Albin Michel.
Durant la discussion, la romancière et journaliste n’a pas manqué d’évoquer les difficultés qu’une femme rencontre dans sa vie privée et personnelle, avant de conter une sordide anecdote de sa jeunesse. Katherine Pancol a en effet expliqué avoir été confrontée à la violence étant plus jeune, notamment quand elle travaillait en tant qu’intérimaire pour financer ses études : « Pour payer mes études, je travaillais. Et lors de mon dernier boulot, le type m’a violée. Là, je n’en pouvais plus. Je suis allée le voir, je l’ai menacé en lui demandant six mois de salaire comme avance. J’avais tellement la rage que je suis sortie avec mon chèque et que je pleurais sur le trottoir », a-t-elle raconté.
Choqué et un brin gêné par cette soudaine révélation, Philippe Vandel a eu bien du mal à répondre à la romancière : « Je ne m’attendais à ce que vous me racontiez un viol comme ça. »
Katherine Pancol a bien entendu évoqué le mouvement #MeToo qui pousse de plus en plus de femmes à se livrer sur leurs : « Avant, il ne fallait pas. Mais c’est le quotidien de beaucoup de femmes aujourd’hui. Ce qui a changé avec #MeToo, c’est que l’on peut se plaindre. Avant, on vous disait que c’était normal, alors on devait courir dans les couloirs pour échapper aux mains baladeuses. […] Les types vous renversaient ».
Aliénor de la Fontaine
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