Meghan Markle et ses équipes ont obtenu un report du procès que la duchesse a intenté contre le «Daily Mail».
La justice britannique a reporté jeudi 29 octobre 2020 à l’automne 2021 le procès de la société éditrice du tabloïd «Daily Mail», attaquée par Meghan Markle pour atteinte à la vie privée. L’ex-actrice américaine de 39 ans reproche notamment à Associated Newspapers – qui édite le «Mail Online», le «Daily Mail» et sa version dominicale «Mail on Sunday» – d’avoir porté atteinte à sa vie privée en publiant des extraits d’une lettre adressée à son père Thomas Markle en août 2018.
Le procès devait initialement se dérouler en janvier 2021, mais les avocats de la duchesse de Sussex ont réclamé jeudi matin, lors d’une audience fermée au public à la Haute cour de Londres, d’en repousser la date «beaucoup plus tard dans l’année», pour une «raison confidentielle». «La bonne décision est d’accepter la demande de report, Cela signifie que la date du 11 janvier est annulée et que le procès sera reprogrammé à une nouvelle date à l’automne» a déclaré lors d’une audience publique le juge Warby, en charge de l’affaire. Cette dernière a admis que l’affaire pourrait désormais se tenir en «octobre ou novembre». Outre la raison confidentielle, le juge a indiqué que le report était justifié par une démarche légale entamée par Meghan Markle, qui pourrait voir l’affaire se résoudre sans procès.
La nouvelle supplique de Thomas Markle
L’épouse du prince Harry entend par ailleurs faire appel contre la décision fin septembre de la justice britannique d’autoriser le «Mail on Sunday» à appuyer sa défense sur «Finding Freedom», une récente biographie des Sussex revenant sur leur éloignement de la monarchie britannique. Les avocats d’Associated Newspapers avaient affirmé que Meghan avait «coopéré avec les auteurs» de cet ouvrage qui fait référence à la lettre pour la diffusion de laquelle ils sont poursuivis, ce qu’elle nie.
De son côté, le père de Meghan Markle a déploré jeudi auprès du «Daily Mail» que ce nouveau report de procès, dans lequel il pourrait être appelé à témoigner contre sa fille, ne l’arrangeait pas. Thomas Markle (76 ans) a révélé qu’il souffrait de problèmes cardiaques et pulmonaires et qu’il souhaitait en finir «le plus rapidement possible», car il «pourrait mourir demain». Un ultime appel qui n’a pas été entendu par la duchesse de Sussex, qui n’adresse plus la parole à son père depuis plus de deux ans.
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