Les rumeurs bruissaient depuis des mois mais cette fois la décision est prise. Harry est resté seul avec les enfants, la regardant s’éloigner avec ses valises…
La porte s’est refermée… À travers la fenêtre, Harry l’a regardée partir. La voiture a démarré, emportant son épouse. Meghan Markle a quitté le domicile conjugal. Le feu couvait depuis 2018, et leur mariage. Cette année-là, l’actrice américaine se voyait contrainte – famille royale oblige – de mettre fin à sa jeune carrière, et de dire adieu à la série Suits, dont elle était l’héroïne principale depuis sept saisons. Elle ne l’a jamais accepté.
Deux ans après avoir tenu un rôle de représentation, qui ne lui convenait pas, au sein de la cour, coup de théâtre, les amoureux prenaient la poudre d’escampette. Ils renonçaient à leurs prérogatives et privilègesprinciers pour filer aux États-Unis. L’épisode, surnommé le Megxit, n’était sans doute pas sans rapport avec l’envie de Madame de renouer avec le cinéma. Le couple commença d’ailleurs par s’installer à Beverly Hills, avant d’opter pour une somptueuse villa à Montecito, à 140 kilomètres des studios de cinéma. Trop loin. Meghan aura tenu trois ans avant que tout ne vole en éclats.
Sacrifiant l’unité familiale à ses ambitions, elle a pris ses cliques et ses claques et laissé derrière elle mari et enfants. Une fuite qui n’a pas étonné ses proches. L’un d’eux a confié à Public : « Elle n’a que sa carrière en tête, Harry ne peut pas rivaliser. » Elle a filé à West Hollywood. Elle s’est installée sur Sunset Boulevard, dans le très chic Beverly Hills Hotel, non loin des studios de la Paramount et d’Universal, et de l’agence avec laquelle elle a signé en avril dernier. Un endroit stratégique… A-t-elle choisi le bungalow de Marilyn à 8 500 dollars par jour ou s’est-elle contentée d’une chambre toute simple, de 49 m2, à 1 325 dollars par nuit ?
L’information n’a pas été dévoilée mais quand on est l’épouse d’un prince et que l’on veut conquérir La Mecque du cinéma, il semble avisé de pouvoir recevoir dans un intérieur à la mesure de ses ambitions. Le choix du lieu de résidence est en effet crucial au royaume du paraître, d’autant que Meghan n’est pas en odeur de sainteté à Hollywood. « Elle n’a jamais été une Meryl Streep ou une Natalie Portman qui n’ont qu’à se baisser pour obtenir un rôle, ironise une mauvaise langue de la Cité des Anges. Aucun réalisateur ne pense à elle en montant son film. » D’où l’urgence d’aller un peu se faire voir là-bas pour voir si elle ne pourrait pas y être en Cinémascope. D’où également le sacrifice de sa vie de couple.
N’allons pas pour autant croire que c’est la fin. Ne serait-ce que pour une raison : Harry est son atout le plus précieux. Meghan doit se refaire une image apte à attirer les réalisateurs. La sienne a été quelque peu écornée par les révélations et scandales de ces dernières années. Dans cette reconquête, elle a besoin de son prince charmant. Meghan sans Harry, c’est comme Laurel sans Hardy. Pour preuve le documentaire portant leurs deux prénoms, qui a battu des records d’audience sur Netflix. Or on sait que les producteurs américains ont un goût prononcé pour tout ce qui peut rapporter beaucoup d’argent.
Harry était d’ailleurs à ses côtés lors de l’événement caritatif organisé par Kevin Costner, le 23 septembre. Le prince et la star se sont entretenus un long moment, or Kevin est aussi… producteur ! Deuxième point fort : si elle a délaissé le foyer, confiant les enfants aux bons soins de son homme, Meghan n’a pas pour autant mis de côté ses préoccupations de maman. Le 10 octobre, lors d’un événement organisé par la fondation Archewell, qu’elle a créé avec son époux, elle a fait un discours dans lequel elle a dit combien elle était effrayée pour ses enfants devant l’évolution inquiétante des dangers portés par les réseaux sociaux. Elle-même y a subi harcèlement et insultes. Une fois encore, Harry était à ses côtés et approuvait du chef. Il a ainsi montré que, malgré les apparences, il approuvait les choix de son épouse, qu’ils soient personnels ou professionnels.
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Les déboires d’Harry continuent
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« Flûte, zut, et crotte ! » C’est en substance ce qu’a dû penser Harry en apprenant que le procès dont il espérait tant était repoussé d’un an. Pour rappel, il a déposé six plaintes contre l’éditeur du Daily Mirror,qui l’aurait illégalement placé sur écoute afin d’obtenir des informations. « Elles ont affecté tous les aspects de ma vie », a-t-il déclaré le 6 juin dernier devant la Haute Cour britannique. Le procès devait s’ouvrir en janvier 2024. C’est la première fois qu’un membre de la Couronne attaque un média en justice. Celle-ci aurait d’ailleurs tenté de lui faire retirer sa plainte, lui rappelant la formule faisant loi en politique : « Never complain, never explain« , « Ne jamais se plaindre, ne jamais s’expliquer« . Harry n’a pas cédé. Hélas, à son grand dam, face aux grands nombres de plaintes, qui se compteraient par dizaines, le procès a été retardé d’un an, et devrait avoir lieu en janvier 2025.
JEAN MARC
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