Après la victoire triomphante de Laurence Boccolini dans « Mask Singer », vendredi 13 décembre 2019, l’heure est maintenant aux interrogations. Que gagne-t-on vraiment lorsqu’on remporte l’émission ? Les producteurs du jeu ont en dit un peu plus à nos confrères de « Télé-Loisirs ».
Des stars costumées et complètement anonymes, des secrets bien gardés par la production et des talents vocaux jusqu’alors insoupçonnés : voilà ce qu’on pouvait voir tous les samedis dans Mask Singer, l’émission d’enquête musicale de TF1. Le jeu a d’ailleurs été remportée par Laurence Boccolini, le 13 décembre 2019, qui se cachait sous le costume de la licorne.
Une question a alors été posée : mais que gagne-t-on lorsqu’on remporte Mask Singer ? « Rien ! Il n’y a pas de gain, explique Anthony Meunier, producteur de Mask Singer, à Télé-Loisirs. C’est un programme gratuit. Tout le monde vient juste pour s’amuser. Je trouve que ça fait du bien. C’est léger, on s’amuse il n’y a rien de grave. Après, bien sûr, les stars ont été rémunérées par la production et TF1.«
« Beaucoup de stars ont fait l’émission pour leurs enfants. Ils avaient envie de surprendre leurs proches. Certaines stars nous ont dit qu’elles étaient impatientes de regarder Mask Singer dans leur canapé pour voir la réaction de leurs enfants quand ils allaient enlever leur masque. Ça leur permet aussi de se lâcher, de s’oublier sous le costume. Ils aimaient tous chanter et là sous le costume y a moins de pression« , a ajouté Rémy Faure, directeur des programmes de flux.
Malgré des audiences qui se sont infléchies entre la première et quatrième semaine – mais plus de 5 millions de téléspectateurs pour la finale – et des stars parfois facilement reconnaissables – pas aidées par quelques spoilers lâchés par certaines figures du monde des médias -, TF1, fort du succès du programme pour sa première édition, a commandé une nouvelle saison de Mask Singer. Sur la lancée de ses audiences plus que satisfaisantes, Mask Singer a vu sa finale suivie par 5,08 millions de téléspectateurs, selon Médiamétrie, soit 26,8% du public de quatre ans et plus (un chiffre qui monte à plus de 40% sur la cible des femmes responsables des achats de moins de cinquante ans et 55% des 4/14 ans).
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