Samedi 19 mars, Martin Blachier s’est emparé de Twitter pour pousser un coup de gueule contre l’un de ses confrères qu’il accuse de « tuer un système de santé universel ! »
Face à la situation des professionnels de santé, Martin Blachier n’hésite pas à prendre la parole pour pousser des coups de gueule. Le dernier en date ? Ce samedi 19 mars. Sur Twitter, l’épidémiologiste s’est agacé en découvrant le message de Jérôme Barrière en réaction à l’annonce d’Emmanuel Macron qui – en cas de réélection – autorisera les pharmaciens et infirmiers à renouveler les ordonnances. Un mesure qui devrait permettre de « dégager du temps pour les médecins ». Ce à quoi, l’oncologue qui exerce à Cagnes-sur-Mer (Alpes Maritimes) a réagi en déplorant : « Considérer que renouveler les ordonnances c’est juste appuyer sur un bouton, c’est catastrophique en particulier si, en même temps, on veut faire de la prévention ».
Dans un second tweet, il a assené : « Et oui, perso, vu le nombre de mesures dans tous les camps rédhibitoires, si les conneries continuent ça se terminera pour moi en vote blanc ». Avant de déclarer : « Disons les choses, une consultation simple à 25 euros ça fait du bien aussi au médecin quand tout va bien ! Je suis colère ». Une prise de position qui a vivement agacé Martin Blachier.
Un médecin qui admet qu'il a besoin de consultations "où tout va bien" pour son modèle économique.
Voilà comment on tue un système de santé universel !
=> Délégation, régulation des consultations et éducation & automédication des patients pic.twitter.com/ZVP3Q0phKK
Martin Blachier sur le « corporatisme » de ses confrères
Connu pour ses nombreuses prises de position sur la gérance de la Covid-19, Martin Blachier a réagi : « Un médecin qui admet qu’il a besoin de consultations ‘où tout va bien’ pour son modèle économique. Voilà comment on tue un système de santé universel ! » S’il n’hésite pas à prendre publiquement la parole pour déplorer certaines prises déclarations de ses confrères ou même de politiciens, c’est parce qu’il estime ne pas avoir « de compte à rendre ». Dans les colonnes du Figaro, du 18 mars dernier, l’ami de Gérald Kierzek a répondu à ses détracteurs : « Je suis épidémiologiste, indépendant, je n’ai pas de comptes à rendre à qui que ce soit ».
Quant à ses confrères, le médecin de 36 ans a regretté « leur corporatisme » à la télévision, notamment pendant la crise sanitaire. « Un médecin de l’hôpital venait parler pour l’hôpital, un médecin généraliste venait parler pour les généralistes. Les professionnels de santé ont une fâcheuse tendance à se parler à eux-mêmes« . Un constat qu’il a également fait dans son premier livre Mega Gâchis – histoire d’une pandémie dans lequel il déplore – également – le « fiasco » de la vaccination.
Crédits photos : Jack Tribeca / Bestimage
Autour de
Source: Lire L’Article Complet