Dans son livre C’est une bonne situation ça ministre ?, sorti le 22 juin 2022 aux éditions de L’Observatoire, Marlène Schiappa évoquait sans filtre son entretien avec la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique. La secrétaire d’État en charge de l’Économie sociale et solidaire avait notamment avoué qu’elle avait passé des vacances en famille qui aurait pu lui coûter sa place au gouvernement.
Nouveau revers pour Marlène Schiappa. Depuis plusieurs jours, la secrétaire d’État en charge de l’Économie sociale et solidaire est au cœur d’une nouvelle affaire : le fonds Marianne. La compagne de Matthias Savignac a lancé un fonds de 2,5 millions d’euros dans le but de subventionner des associations qui luttent contre la radicalisation sur les réseaux sociaux. Cependant, plusieurs associations font désormais l’objet de nombreuses interrogations. Et pour cause : des zones d’ombre subsistent autour de la distribution de ce fonds. Des situations délicates comme celle-ci, Marlène Schiappa en a vécu plus d’une. En témoignent ses révélations dans son livre C’est une bonne situation ça ministre ?, publié le 22 juin 2022 aux éditions de L’Observatoire.
Dans son ouvrage, la femme politique s’était exprimée sur son entretien avec la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), qui lui avait ouvert les portes du gouvernement. Au cours de l’entretien, la secrétaire d’État en charge de l’Économie sociale et solidaire avait notamment été questionnée sur ses finances. « Ils me demandent si je suis déjà partie en vacances chez quelqu’un qui pourrait considérer que je lui dois de l’argent en échange de ces vacances », avait-elle écrit. Avant de dévoiler sa réponse : « L’été dernier, je suis allée chez mes beaux-parents au camping de Piriac, ils ont un mobile-home et ils nous l’ont prêté quelques jours avec les enfants, donc oui, ils pourraient considérer que j’aurais dû payer une location. » Heureusement, ces vacances n’ont pas été considérées comme un conflit d’intérêts par la HATVP et Marlène Schiappa a pu intégrer le gouvernement.
>> PHOTOS – Julie Gayet, Sophie Marceau, Marlène Schiappa : retour sur leur engagement pour les droits des femmes
Marlène Schiappa : un nouveau coup médiatique tombe à l’eau
Ce mardi 18 avril, la secrétaire d’État en charge de l’Économie sociale et solidaire s’est de nouveau retrouvée dans la tourmente. La raison ? À en croire nos confrères du Parisien, la femme politique de 40 ans se serait envolée en direction de New York pour un nouveau coup médiatique, entre autres. En effet, la secrétaire d’État en charge de l’Économie sociale et solidaire avait prévu de donner une interview dans la matinale d’une grande chaîne de télévision américaine, CNN. Cependant, l’échange aurait été avorté « in extremis par Matignon ». « Priorité dans la communication au service après-vente de l’allocution du président de la République », ont ainsi avancé les services de la Première ministre, a rapporté Le Parisien. Officiellement donc, la secrétaire d’État se trouve aux États-Unis en compagnie de personnalités du monde de l’économie sociale et solidaire, en lien avec le vote d’une résolution à l’ONU.
Article écrit en collaboration avec 6Medias.
Crédits photos : Agence/ Panoramic / Bestimage
A propos de
-
Abonnez-vous à votre star préférée et recevez ses actus en avant première !
Marlène Schiappa
Suivre
Suivi
À découvrir en images
PHOTOS – Julie Gayet, Sophie Marceau, Marlène Schiappa, retour sur leur engagement pour les droits des femmes
Difficile de faire plus féministe que Julie Gayet. Lors de la journée des droits de la femme, l’actrice a déploré que les femmes soient souvent positionnées les unes contre les autres, indépendamment de leur volonté . « On a vu ces dernières années avec le mouvement #MeToo une libération de la parole (…) Un mouvement est né et c’est dommage d’essayer d’opposer les femmes, on a toujours envie de les opposer, on a toujours envie qu’elles se crêpent le chignon, et moi je me sens féministe« , a-t-elle expliqué.
Depuis qu’elle a rejoint le gouvernement d’Emmanuel Macron, Marlène Schiappa lutte contre les discriminations et affiche un féminisme engagé. Mère de deux enfants, la femme politique de 39 ans s’est laissée aller à quelques confidences sur ses filles, âgées de 10 ans et 14 ans, notamment le fait qu’elles soient « déjà très féministes, antiracistes et engagées ». Décidée à leur transmettre de belles valeurs, l’épouse de Cédric Bruguière peut être fière d’elles.
« La honte ! », s’était exclamée Adèle Haenel lors du sacre de Roman Polanski dans la catégorie du meilleur réalisateur pour son film « J’accuse » en 2020. Que ce soit pour la nomination de Gérald Darmin nommé au ministère de l’Intérieur ou bien lors du scandale #metoo, l’actrice a toujours affiché fièrement son engagement. Dans un entretien accordé à Madame Figaro en 2016, Adèle Haenel ne peut concevoir le féminisme comme un accessoire. « Je n’ai pas de ‘côté féministe’, assure-t-elle. Je suis féministe simplement parce que j’ai envie d’exister. »
« Je suis féministe. Je défends les femmes », déclarait Sophie Marceau sur le plateau de BFM TV, le 13 septembre 2016. Régulièrement, l’actrice apporte son soutien pour le droit au choix des femmes, comme celui de ne pas avoir d’enfants. Et lorsque la liberté conditionnelle de Jacqueline Sauvage -condamnée à 10 ans de prison pour avoir tué son mari violent- a été refusée par le tribunal d’application des peines de Melun, Sophie Marceau s’est indignée sur Twitter. « Encore une fois, le sort des femmes est non reconnu par la justice ».
« Moi qui adore la comédie et qui aimerait en faire beaucoup plus je dois dire que je suis affligée par les rôles écrits pour les femmes (..). soit je suis nymphomane, soit je suis mal baisée, soit j’ai mes règles, soit je ne les ai pas. Tout est raconté en dessous de la ceinture. Ça n’est pas intéressant. Moi je rêve qu’on m’autorise à faire rire comme un homme. Faire rire avec autre chose qu’avec des nichons et une chatte. », déclarait-elle dans les colonnes des Inrockuptiles.
« Balance ton quoi ! » Avec ce titre, Angele est devenue l’icône féministe la plus populaire. Dès lors, la chanteuse Belge n’hésite pas à mettre à profit sa notoriété pour défendre cette cause. Dans un entretien publié dans les colonnes de Madame Figaro, l’artiste se disait très fière d’avoir sensibilisé des jeunes générations sur le fléau du sexisme : « Des filles et des garçons me disent : « On l’écoute tous à l’école ». » Pour autant, « le combat n’est pas fini ».
Autour de
Source: Lire L’Article Complet