Entre Marion Maréchal et Robert Ménard, les tensions atteignent leur paroxysme. Ce vendredi 18 mars, le maire de Béziers n’a pas étrillé, une nouvelle fois, la nièce de Marine Le Pen dans les colonnes du « Parisien ».
À l’approche des élections présidentielles, les langues se délient. C’est notamment le cas pour Robert Ménard. Le maire de Béziers est un fervent défenseur de Marine Le Pen et autant dire que le ralliement de Marion Maréchal à Éric Zemmour ne passe pas. Depuis, les deux rivaux s’écharpent à travers des médias interposés. Dans les colonnes du Parisien, paru ce vendredi 18 mars, Robert Ménard a étrillé la nièce de la candidate du Rassemblement national à la présidentielle. « Marion ne se prend pas pour une queue de cerise« , a-t-il déclaré, avant d’ajouter : « Tous ces gens-là jouent le coup d’après. Chacun veut sa part de la dépouille de LR et du RN. »
Par ailleurs, une source proche d’Éric Zemmour a prédit une « rivalité » entre « Marion Maréchal d’un côté » et « Guillaume Peltier et Nicolas Bay de l’autre. » « 116 000 adhérents à Reconquête, ce n’est pas rien« , a expliqué ce proche du candidat à la présidentielle au Parisien, avant de poursuivre : « Or, Marion veut faire de la politique et les deux autres aussi. Elle a déjà mis plein de proches dans le parti. Ils se méfient l’un de l’autre. » Un élu du Rassemblement national a même été encore plus loin. « Bon courage avec elle, c’est une claqueuse de portes, mais tout cela ne durera pas« , assure-t-il.
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La mise au point de Marion Maréchal
Bien que la petite-fille de Jean-Marie Le Pen soutienne Éric Zemmour, elle n’hésite pas à montrer ses désaccords. D’ailleurs, lors d’un meeting à Saint-Jean-le-Blanc, dans le Loiret, ce mercredi 16 mars, elle a tenu à mettre les choses au clair. « Je suis venue ici en alliée, pas en ralliée« , a-t-elle affirmé, des propos relayés par Le Parisien. « Je tiens à ma liberté de ton, de parole, d’action politique. J’y ai pris goût après cinq ans dans le privé« , a-t-elle ajouté. Et si sa tante estime qu’elle « méritait mieux », l’ancienne députée du Vaucluse l’a assuré : « Je ne suis ni une caution, ni une bouée de sauvetage. » La jeune femme âgée de 32 ans ne compte pas rester dans l’ombre du candidat.
Article écrit en collaboration avec 6Médias
Crédits photos : Denis Guignebourg / Bestimage
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