Devenue Miss France en 2013, Marine Lorphelin est désormais interne en médecine dans un hôpital parisien. Alors qu’elle lutte contre le coronavirus tous les jours, la jolie brune s’est confiée longuement dans un entretien accordé au Parisien.
Du haut de ses 27 ans, elle fait partie de ceux qui sont en première ligne afin de sauver des patients atteints du coronavirus. Interne en médecine dans un hôpital parisien, Marine Lorphelin soigne, rassure, et doit parfois annoncer de mauvaises nouvelles aux familles… Alors que plus de 12 000 Français sont décédés du covid-19, le personnel de santé ne lâche rien, et ce, malgré qu’ils soient parfois obligés de prendre des risques pour leur propre santé.
Dans un entretien accordé au Parisien, Miss France 2013 a en effet expliqué que les hôpitaux manquaient cruellement d’un accessoire indispensable : "Dans notre métier, nous sommes souvent confrontés à des maladies contagieuses. Nous avons l’habitude de prendre des précautions. Mais là, nous devons nous rationner, car nous n’avons pas assez de matériel. Au début, c’étaient les masques qui nous manquaient, aujourd’hui, ce sont les blouses. On ne les change pas autant que nous le devrions. On relativise quand on est jeune et en bonne santé. Mais j’ai des collègues qui ont des problèmes comme de l’hypertension et pour eux, c’est plus risqué."
"J’ai des hauts et des bas"
Si elle avait poussé un coup de gueule le week-end dernier sur les réseaux sociaux alors que de nombreux Français étaient sortis pour profiter du beau temps, Marine Lorphelin explique aujourd’hui vivre, elle aussi, dans "un petit appartement parisien sans extérieur." Alors qu’elle n’a presque plus de temps pour elle, l’ancienne Miss France a donné de ses nouvelles au Parisien : "J’ai des hauts et des bas. Je travaille dans un service qui prend en charge de nombreux cas de Covid-19. Tous les plannings de mon service ont été repensés, et même si je travaillais déjà beaucoup avant, du lundi au vendredi, je suis forcément encore plus présente, car ces patients ont besoin de beaucoup de surveillance. Leur état peut se dégrader très vite." La jolie brune a ensuite mis en garde ceux qui sortiraient un peu trop à son goût : "Aujourd’hui, nous en accueillons toujours autant, le flux est constant, croyez-moi. C’est pour ça qu’il faut faire attention quand on commence à parler de déconfinement."
Source: Lire L’Article Complet