En première ligne face au coronavirus, Marine Lorphelin s’est confiée sur son quotidien de soignante à Gala. Elle en a profité pour rappeler que la chloroquine, le traitement utilisé par le docteur Didier Raoult, faisait toujours débat et qu’il pouvait être dangereux.

Marine Lorphelin ne compte pas ses heures. Interne en médecine, elle se dévoue totalement à son métier en cette crise sanitaire. Ainsi, la jeune femme a refusé que son fiancé vienne se confiner chez elle pour plus de sécurité. Comme pour tous les médecins, c’est un quotidien éprouvant pour elle, en première ligne face à l’épidémie de coronavirus. Le 26 mars, elle avait ainsi partagé une dure épreuve avec ses followers, indiquant être très touchée par la perte de deux patients dans la même journée. Ainsi, Sylvie Tellier lui a envoyé son soutien, la qualifiant « d’héroïne ». Heureusement, Marine Lorphelin ne se laisse pas abattre. « Ça va, le moral tient même si la situation est particulière. J’ai des coups de mous parfois, mais heureusement j’ai ma famille et mes amis très souvent au téléphone » s’est-t-elle confié à Gala. Ses collègues sont une grande force pour elle : « Nous sommes tous très solidaires, personne n’a abandonné, ni fui. Tout le monde est un peu fatigué mais tout le monde essaie de se soutenir au maximum ». Mais s’il y a une chose qui divise le personnel soignant, c’est bien la question de la chloroquine. Le docteur Didier Raoult, à Marseille, assure que ce traitement a des mérites, et beaucoup de personnalités le soutiennent. Pourtant, la Miss tient à rappeler que la chloroquine est loin d’être un remède miracle… et peut avoir des effets secondaires graves.

La chloroquine peut avoir « des effets très graves »

Ainsi, Marine Lorphelin est agacée d’entendre parler de remède miracle : « Je ne suis ni pour ni contre, mais les études sont pour l’heure insuffisantes. Ce sont des médicaments qui peuvent avoir des effets très graves», insiste-t-elle avec gravité. Ainsi, de plus en plus de Français qui n’en ont pas besoin prennent de la chloroquine en automédication. En plus de prendre le risque d’avoir des effets secondaires, cardiaques par exemple, cela pourrait entraîner une rupture de stock et mettre en danger la vie de ceux qui en ont réellement besoin, comme les malades touchés par le lupus ou la polyarthrite rhumatoïde. Marine Lorphelin évoque ainsi le cas d’un patient : « J’ai une personne qui est arrivée aux urgences avec très peu de symptômes mais qui prenait le médicament prescrit par son frère dentiste ! Attention à ne pas épuiser les stocks pour ceux qui ont besoin de suivre ce traitement », alerte-t-elle.

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