Avant que Marine Le Pen ne s’impose comme la relève de Jean-Marie Le Pen à l’extrême droite, c’est son aînée Marie-Caroline qui était l’espoir de la famille. Loin de « l’agressivité » de sa sœur, la femme politique, qui est invitée au 20h de France 2 ce mercredi 15 juin, comptait sa beauté comme un atout.
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Marie-Caroline Le Pen
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Si elle n’a pas connu le succès de sa sœur Marine Le Pen en politique, Marie-Caroline s’est tout de même illustrée comme conseillère régionale d’Île-de-France de 1992 à 2004 puis depuis 2021. Celle qui sera de passage dans le 20h de France 2 ce mercredi 15 juin a également été élevée pour succéder à son père Jean-Marie Le Pen à la tête du Front National (aujourd’hui Rassemblement National), s’engageant jeune au sein du parti et aidant son père pour la présidentielle de 1974 puis pour l’élection législative partielle de 1983. Mais, d’après un article paru dans L’Obs ce mercredi, « de l’avis général « Caro » n’aura jamais « les qualités d’agressivité » de Marine Le Pen ».
« À l’époque, elle est surtout cette collaboratrice « ravissante et très drôle » dont les longs cheveux blonds et le joli minois font tourner les têtes, jusqu’au « perchoir », ont écrit nos confrères. Le Président de l’hémicycle, Jacques Chaban-Delmas, ne manque jamais une occasion de lui faire le baisemain. » À cette période, la plus âgée des filles de Jean-Marie Le Pen, anciennement pigiste pour Le Figaro, le suivait dans ses campagnes politiques. Elle assistait à plusieurs meetings par jour et son père lui faisait faire « des trucs pas possibles », lui demandant de se prêter au jeu et de prendre la pause en robe de soirée devant Montretout, l’hôtel particulier familial, a relaté L’Obs.
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Marie-Caroline brouillée avec son père Jean-Marie Le Pen
La suite on la connaît… Marie-Caroline s’est brouillée avec le chef du clan des Le Pen en 1998, décidant de suivre Bruno Mégret lors de la scission du FN. Jean-Marie Le Pen faisait en effet face à cet homme politique, qui voulait prendre sa place. Sommé par Marine Le Pen de quitter le parti, celui-ci s’en est allé créer son propre mouvement avec l’un des chefs de la sédition Philippe Olivier… et sa femme Marie-Caroline. Un coup de couteau dans le dos pour le patriarche, qui, depuis ce jour, a renié son aînée pensant qu’elle a agi sous l’influence d’un autre homme qui a réussi à remplacer l’amour paternel. La mère de Nolwenn et Pierre a finalement réintégré le RN dirigé par sa sœur en 2016.
Crédits photos : Laurent Sanson/Panoramic/Bestimage
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