Un mois après sa défaite au second tour de l’élection présidentielle, Marine Le Pen prépare ses troupes en vue des législatives. Mais pour certains cadres du parti d’extrême droite, elle aurait du mal à s’entourer de “bons éléments”.

A quelques semaines du premier tour des élections législatives, Marine Le Pen fait face à un nouveau challenge après avoir échoué au second tour de la présidentielle face à Emmanuel Macron. Ce mardi 24 mai, Libération a décrit les différentes stratégies développées par la leader du Rassemblement national. Et selon un cadre du parti interrogé, “la mécanique est toujours la même”. Conséquence de cet engrenage répétitif, le parti retourne à chaque fois dans ses travers : “Tous les cinq ans, tu as des équipes de braves couillons qui débarquent.”

Ce cadre estime qu’après chaque élection présidentielle, soit les quatre dernières, la fille de Jean-Marie Le Pen baisse d’une certaine façon les bras : ”Une fois la présidentielle perdue, Marine Le Pen se met à en avoir marre de son parti”. Celle qui a récemment bloqué une militante RN sur son téléphone tenterait donc à chaque fois de renouveler ses membres, selon cette même source. “Elle se plaint de ses fidèles, se plaint des lacunes des uns et des autres et essaye d’attirer de nouvelles figures. Elle part donc à la pêche. Mais elle pêche beaucoup au chalut.” Et de conclure : Elle ne fait pas trop le tri.

Marine Le Pen trop confiante ?

Selon Marine Le Pen elle-même, son parti pourrait remporter en juin prochain 60 sièges à l’Assemblée nationale, rapporte Libération. Un résultat bien utopique pour un proche du mouvement d’extrême droite : “Ce chiffre arrive de nulle part, a-t-il expliqué à nos confrères. Elle l’a sorti de son chapeau quand on cherchait à se trouver un objectif ni trop haut ni trop bas.” Selon lui, impossible de trouver “60 noms de mecs câblés” du RN en lice pour les législatives.

Article écrit en collaboration avec 6Médias

Crédits photos : Laurent Sanson/Panoramic/Bestimage

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