Invitée ce mardi 5 septembre 2023 de Léa Salamé dans la matinale de France Inter, Marina Carrère d’Encausse a profité de sa venue pour présenter son documentaire diffusé mardi 26 septembre sur France 5. Un documentaire dans lequel elle se questionne sur la fin de vie et la maladie de Charcot à travers l’histoire d’Antoine, son compagnon, touché par la maladie.

Une histoire d’amour exceptionnelle, empreinte d’émotions profondes. Une histoire que les téléspectateurs auront l’occasion de découvrir le 26 septembre 2023 sur France 5 grâce au documentaire intitulé Fin de vie : pour que tu aies le choix, un reportage dont Marina Carrère d’Encausse est à l’initiative, et dans lequel elle raconte son histoire avec son compagnon Antoine, atteint de la maladie de Charcot.

« Un jour, Antoine a poussé la porte de mon bureau. Il venait d’apprendre qu’il était atteint de la maladie de Charcot. Médecin de profession, il a immédiatement cessé de travailler et est venu nous proposer de réaliser un documentaire sur sa maladie, afin d’éclairer l’évolution de la loi », a-t-elle confié à Léa Salamé ce mardi 5 septembre lors de l’émission matinale de France Inter. L’ex-collègue de Michel Cymes a également avoué que tout s’est déroulé très rapidement entre elle et l’homme qui partage sa vie aujourd’hui. Elle reconnaît toutefois s’être « posée des questions » sur le fait de « tomber amoureuse en quinze jours de quelqu’un qui souffre d’une maladie incurable ».

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Marina Carrère d’Encausse, prête à faire le geste qu’il faut pour soulager son compagnon

À travers son documentaire, la présentatrice du Magazine de la santé abordera également les questions les plus délicates que l’on se pose dans ce genre de situation. Marina Carrère d’Encausse, à travers les images qui seront bientôt diffusées sur France 5, montrera tout son courage, notamment lorsqu’elle affirme être « prête » à « administrer l’injection », précisant : « même s’il faut le faire et même si je suis dans l’inégalité je serais prête ».

« Oui, j’assume, je pense toujours la même chose », a-t-elle affirmé devant Léa Salamé avant de poursuivre : « Je continue à penser que dès lors qu’en France, on contraint ces patients à se rendre en Belgique pour avoir le droit de mourir comme ils le souhaitent, avec une espérance de vie qui n’est pas… avec des patients qui sont en détresse psychologique et physique, qui ne bénéficient d’aucun traitement et qui savent que la fin est inéluctable et ne fera qu’empirer… ».

Celle qui a perdu sa mère en août dernier explique que si « elle devait partir en Belgique pour accomplir cet acte », elle est prête à le faire en France. « Je considère que c’est un geste d’humanité, je ne suis pas son médecin, mais c’est un geste que je considère tout à fait normal », a-t-elle conclu. Une magnifique preuve d’amour qui suscite malgré tout le débat.

R.F

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