Ce lundi 30 mai, Frédéric Leclerc-Imhoff, un journaliste français de la rédaction de BFMTV a été mortellement touché par un éclat d’obus en Ukraine. Il est décédé. Marc-Olivier Fogiel, le directeur général de sa rédaction, visiblement très ému, a évoqué ce drame en direct.
« Frédéric, ce n’était pas une tête brûlée. Il pesait chaque minute de sa mission« , a déclaré visiblement ému, Marc-Olivier Fogiel, le directeur général de BFMTV. Ce lundi 30 mai, Frédéric Leclerc-Imhoff, un journaliste de cette rédaction est décédé, frappé par un éclat d’obus en Ukraine. Âgé de 32 ans, le reporter d’images était sur place pour sa deuxième mission depuis le début du conflit. La guerre en Ukraine a éclaté le 24 février 2022, il y a déjà trois mois. Marc-Olivier Fogiel a révélé l’échange qu’il a eu avec la maman du grand reporter.
En apprenant la mort de son fils, sa première réaction a été de s’inquiéter pour l’équipe travaillant avec lui. « Elle était évidemment en larmes, mais ça dit aussi beaucoup… Elle savait évidemment quel était le métier de son fils, avec une forme de fierté« , a rapporté notre confrère. « La rédaction de BFMTV est en deuil« , a précisé Marc-Olivier Fogiel. La voix marquée par l’émotion, il a tenu à signifier qu’avec Frédéric Leclerc-Imhoff, « c’est une partie de la famille qui disparaît« . Puis, il a exprimé sa fierté envers ces journalistes, qui œuvrent au quotidien pour informer sur la guerre en Ukraine.
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Marc-Olivier Fogiel, directeur général de BFMTV, rend hommage à notre journaliste Frédéric Leclerc-Imhoff, tué en Ukraine pic.twitter.com/IlQ5tGxMVC
Emmanuel Macron présente ses condoléances
Le président de la République, Emmanuel Macron a présenté ses condoléances à la famille de Frédéric Leclerc-Imhoff. Il a également précisé les circonstances de ce drame sur Twitter. Le journaliste était « à bord d’un bus humanitaire, aux côtés de civils contraints de fuir pour échapper aux bombes russes, il a été mortellement touché« , a révélé le Président de la République.
Le locataire de l’Élysée a ensuite rédigé quelques mots au nom de la nation. « À celles et ceux qui assurent sur les théâtres d’opérations la difficile mission d’informer, je veux redire le soutien inconditionnel de la France« , a-t-il écrit. Des propos auxquels la Première ministre a fait écho, également sur Twitter. « Informer ne devrait coûter aucune vie, mes sincères condoléances à ses proches, à la rédaction de BFMTV et à tous les journalistes« , a publié Élisabeth Borne. La chef de la diplomatie française, Catherine Colonna, a exigé une enquête sur les circonstances de cette mort ce lundi 30 mai.
Journaliste, Frédéric Leclerc-Imhoff était en Ukraine pour montrer la réalité de la guerre. À bord d’un bus humanitaire, aux côtés de civils contraints de fuir pour échapper aux bombes russes, il a été mortellement touché.
Je partage la peine de la famille, des proches et des confrères de Frédéric Leclerc-Imhoff, à qui j’adresse mes condoléances. À celles et ceux qui assurent sur les théâtres d’opérations la difficile mission d’informer, je veux redire le soutien inconditionnel de la France.
C’est avec une immense tristesse que j’apprends le décès de Frédéric Leclerc-Imhoff en Ukraine, tué en exerçant son métier. Informer ne devrait coûter aucune vie. Mes sincères condoléances à ses proches, à la rédaction de BFMTV et à tous les journalistes. Nous sommes à vos côtés.
Crédits photos : Capture d’écran BFMTV
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