Candidat aux législatives dans la 5e circonscription des Français de l’étranger, Manuel Valls n’a pas échappé aux moqueries de « Quotidien ». En cause : cette rencontre avec ses électeurs n’ayant attiré qu’une poignée de personnes en Espagne…
Débuts très compliqués pour Manuel Valls. Lancé dans la bataille des législatives sous la bannière de la majorité, pour son grand retour en politique, l’ex-locataire de Matignon se heurte aux premières difficultés. Gêné d’emblée par la candidature dissidente de Stéphane Vojetta, député sortant de cette circonscription regroupant Monaco, Andorre, le Portugal et l’Espagne, l’ancien pilier du PS a aussi eu droit aux sarcasmes de « Quotidien » mardi 17 mai, lorsque leurs journalistes se sont invités à une réunion avec ses électeurs à Alicante. Un évènement qui n’a attiré que… 6 personnes. Plutôt gênant pour un ancien Premier ministre.
Mais pas de quoi entamer la motivation du mari de Susana Gallardo. « C’est toujours comme ça ici, quand vous êtes candidat dans une circonscription vous faites des réunions d’appartement de ce type, a relativisé le natif de Barcelone au micro de TMC. Vous avez 8 000 Français, en sachant que plus de la moitié ne vote pas ou ne se déplace pas pour voter, donc il faut aller les convaincre. Par Internet et par la démultiplication de ces réunions, les SMS, WhatsApp… Vous n’avez pas le choix.«
On a suivi Manuel Valls en campagne en Espagne. Problème : il n’y avait pas grand monde ?#Quotidien pic.twitter.com/v7VouaTaaE
>> Découvrez notre diaporama sur Manuel Valls et les politiques vus sur le tapis rouge à Cannes
Manuel Valls sort de ses gonds face à l’équipe de Quotidien
Mais n’est-ce pas un retour en arrière ? Manuel Valls refuse de le voir ainsi. « Non, jamais ! Il faudrait monter tout le temps ? Non…« , assure celui qui se bat désormais « contre le Mélenchonisme » mais aussi Stéphane Vojetta. Le député sortant a en effet refusé de céder sa place à l’ex-ministre de l’Intérieur, entraînant son exclusion de LREM. Ce qui complique clairement la tâche d’un Manuel Valls déjà un peu à cran. Encore suivi par Quotidien le lendemain, cette fois à Valence, il s’est emporté : « Ce n’est pas possible ! Je ne veux pas voir votre regard et votre commentaire. Si je suis en Espagne, ce n’est pas pour vous voir. Je ne peux pas voir votre regard ironique et mordant en permanence ! Non, non ! ». Si Emmanuel Macron a enfin répondu à ses appels du pied en lui accordant cette investiture, le plus dur commence bel et bien pour Manuel Valls…
Crédits photos : Capture TMC
Autour de
Source: Lire L’Article Complet