Une semaine après les obsèques de Jean-Pierre Pernaut, Evelyne Dhéliat adresse un dernier hommage au journaliste de TF1 dans une touchante lettre.

Le 2 mars dernier, Jean-Pierre Pernaut rendait son dernier souffle. Après des mois à lutter contre un cancer des poumons, la maladie a fini par emporter le journaliste à l’âge de 71 ans. Un drame qui continue de faire souffrir les personnalités du monde médiatique. Parmi elles, Evelyne Dhéliat. Pour surmonter sa peine, la présentatrice météo avait déjà pris la parole le jour des obsèques de son ancien acolyte. « Je me suis exprimée, j’ai dit [des choses] sur notre amitié depuis plus de quarante ans, donc voilà, c’est un pan de vie et c’est beaucoup d’amitié sincère, de travail et puis aussi en dehors du travail, avec les amis, les copains ».

Mais loin d’avoir fait son deuil, la collègue de Jean-Pierre Pernaut a voulu rendre un dernier hommage à son partenaire. Pour ce faire, Evelyne Dhéliat s’est emparée d’un papier et d’un stylo afin d’écrire une lettre d’adieu bouleversante dans les colonnes du magazine Télé 7 Jours. « Mais pourquoi cette si mauvaise idée, toi qui n’en avais que des bonnes ? Pourquoi es-tu parti ? », s’interroge-t-elle. Et d’ajouter : « À nous, cette fois-ci, tes collègues, tes copains, tes proches, de pousser un gros coup de gueule ! »

« Comme j’aimerais pouvoir rembobiner le film de la vie pour t’empêcher d’aller fumer cette foutue clope, profitant du moment où je dictais mon texte pour la météo », ajoute Evelyne Dhéliat. « Oublions les regrets pour repenser qu’aux bons moments. Les ‘casse-croûtes’ matinaux dans ton bureau, apportés, avec les produits régionaux, par les correspondants qui t’aimaient tant ; les déjeuners après le 13 heures au self de TF1… Tu partageais avec ton équipe ces moments de détente, et, parfois, de fous rires […] Et ton rire, justement, rauque et joyeux, que l’on entendait du fond du couloir […] Tu as marqué pour toujours l’histoire de la télévision française. Tu nous manques, et ton empreinte est gravée à jamais dans nos cœurs ». Des adieux déchirants…

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