Ludivine Sagnier revient sur le devant de la scène, dans la pièce de théâtre "Le Consentement". L’occasion pour la comédienne de revenir sur ses débuts au cinéma, qui lui ont valu une image sulfureuse… alors qu’elle se décrit comme pudique.

Aujourd'hui, les choses ont bien changé. 20 ans après, Ludivine Sagnier est une femme pleine d'ambition. Notamment celle de défendre, à travers son cinéma, des thématiques qui lui tiennent à coeur. "La pédophilie, l'inceste, ce sont des sujets qui me touchent de très près. Dans mon entourage." Et ça tombe bien puisqu'elle est actuellement sur scène pour porter la parole d'une victime d'une relation pédophile. 

Le Consentement, une pièce de théâtre qui fait sens pour l'actrice 

L'actrice n'a pas souvent été vue au théâtre. Et pourtant, pour Le Consentement, Ludivine Sagnier est seule sur scène pour porter la parole d'une victime, Vanessa Springora. "C'est la folle passion que V. a vécu avec G. alors qu'elle n'avait que 14 ans et lui 50. Je ne peux pas en dire plus, car je n'ai pas envie d'impliquer un jugement moral. Je préfère voir ce texte comme une invitation à la réflexion collective", raconte-elle dans les colonnes de Madame Figaro

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Pour Ludivine Sagnier, porter la parole de la narratrice du livre éponyme était important. "C'est un des textes fondamentaux de l'ère MeToo en France", explique-t-elle. "Vanessa Springora est une lanceuse d'alerte. Non pas pour alerter sur les prédateurs, on sait qu'ils existent, mais sur la complexité de certaines notions, comme le prédateur justement, la victime, le consentement (…) Elle a transformé son histoire en un questionnement collectif sur la société ", lance-t-elle à Madame Figaro. 

Vous pourrez la retrouver sur scène à l'Espace Cardin, jusqu'au 30 novembre. 

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