Jugé pour le licenciement de son assistante de direction, Luc Besson s’est vu requis dix mois de prison avec sursis ce mercredi 27 novembre. La direction d’EuropaCorp a réagit. Non Stop People vous en dit plus.

Sa présence était attendue. Mais Luc Besson ne s’est pas présenté à son audience au tribunal correctionnel de Bobigny (Seine-Saint-Denis), ce mercredi 27 novembre pour le licenciement discriminatoire de son assistante de direction. Selon l’avocat du réalisateur, il était « coincé dans un taxi au milieu des manifestations d’agriculteurs ». En l’absence du PDG de la société EuropaCorp, les prud’hommes ont reconnu que l’assistante de direction de Luc Besson, Sophie F. a été victime de harcèlement moral. L’avocat de la plaignante a estimé qu’elle a été victime d’une « discrimination ». Décrit comme une « personnalité tyrannique » lors de l’audience, Luc Besson a été condamné à dix mois de prison avec sursis et 30 000 euros d’amende, ainsi que 50 000 euros d’amende à l’encontre d’EuropaCorp.

Suite à cette audience, la direction de EuropaCorp a réagit auprès du site jeanmarcmorandini.com. « Nous prenons note du réquisitoire du procureur. Nous notons que ce réquisitoire est en parfaite contradiction avec la décision de la justice prudhommale du 9 octobre 2019. Sur exactement la même question et la seule question posée au tribunal correctionnel, c’est-à-dire celle d’un licenciement discriminatoire, la justice prudhommale a dans son jugement décidé que ‘que rien ne venait conforter’ la demande du caractère discriminatoire du licenciement. La demande de reconnaissance du caractère discriminatoire, lorsqu’elle a été jugé, a été déclaré infondée. Europacorp attend donc la décision du tribunal de Bobigny avec sérénité », a déclaré la société.

La « personnalité tyrannique » de Luc Besson

La plaignante avait commencé à travailler pour Luc Besson il y a quatre ans. Dès le départ, les choses ont mal débuté : « Lors du premier entretien, il m’a fait attendre quatre heures. J’aurais dû partir. Puis je me suis surpassée, en mettant de côté ma vie privée », a témoigné la femme d’une cinquantaine d’année, a rapporté le « Monde ».Les années qui ont suivies ont été chargées par la pression pour Sophie F. Constamment sollicitée par Luc Besson avec des demandes pour des « tâches relevant de la vie privée », a relaté la présidente du tribunal, Alexandra Vaillant, l’assistante se souvient d’un épisode pendant qu’elle était en vacances à l’été 2015. « ‘Qui s’occupe de mes messages et par qui je passe pour organiser mes voyages pendant ton absence ?’, lui a-t-elle demandé, Il m’a appelée pour exiger un mail d’excuses si je ne voulais pas être virée », a-t-elle confié. Mais « la goutte d’eau qui fait déborder le vase » s’est produite en 2017 lorsque Luc Besson lui refuse un congé de trois jours. Sophie F. tombe ensuite en arrêt maladie. C’est alors que le réalisateur la licencie pour « faute grave » le 9 janvier 2018. L’avocat de la plaignante a estimé qu’il s’agissait d’une « discrimination ». Décrit comme une « personnalité tyrannique » lors de l’audience, Luc Besson a été condamné à dix mois de prison avec sursis et 30 000 euros d’amende, ainsi que 50 000 euros d’amende à l’encontre d’Europacorp.

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