Au casting de la série Hippocrate diffusée sur Canal +, Louise Bourgoin a profité d’une interview accordée à Madame Figaro pour se confier sur son autre rôle, celui de maman.

Louise Bourgoin

Ces confidences sont rares. Dans un entretien croisé avec Karine Lacombe accordé à Madame Figaro, Louise Bourgoin, qui est à l’affiche d’Hippocrate, la célèbre série hospitalière de Canal +, a accepté de se confier sur sa vie de famille. L’actrice est maman de deux garçons qu’elle a eus avec son compagnon le musicien Tepr. Le premier, Etienne est né en 2016, le deuxième, Vadim, est né en 2020. L’ex miss-météo a notamment évoqué sa maternité et comment elle a réussi à allier sa carrière d’actrice avec sa vie de famille. « Il m’a fallu beaucoup de temps pour trouver le bon père. J’avais 32 ans quand j’ai rencontré mon compagnon, et j’ai enchaîné deux grossesses. Quand j’ai commencé le tournage de la saison 1 d’Hippocrate, l’aîné avait 12 mois – autant vous dire que je n’ai pas forcé sur le maquillage pour avoir l’air fatigué. Ensuite, pour la saison 2, je venais d’accoucher du second… Si j’ai pu faire tout cela, c’est grâce au père de mes enfants, un ovni, un précurseur en matière d’égalité des rôles », a-t-elle confié.

L’actrice a aussi parlé de sa culpabilité à l’idée de devoir laisser ses enfants pour se rendre sur les tournages. Si elle a parfois l’impression de ne pas passer assez de temps avec eux, elle essaye de profiter lorsqu’elle le peut. « Je vis dans un quartier très familial, où les mères confectionnent de beaux gâteaux et sont là, à la sortie de l’école. Pour Hippocrate, je partais à 5h30 le matin, je rentrais à 22 heures. Je ne voyais pas mes enfants. En ce moment, je suis à la maison, j’en profite et c’est génial. Mais dans les moments de rush, quand je tourne à l’autre bout du monde, ou que je fais des journées continues, il faut lutter contre la culpabilité, toujours… », confesse-t-elle.

« Je ne me sens pas légitime »

À l’occasion de la sortie de la deuxième saison d’Hippocrate sur Canal + le 5 avril prochain, l’interprète de Chloé Antovska, une des principales internes de l’hôpital, a récemment donné son avis concernant l’ouverture des cinémas et lieux culturels. Si elle reconnaît son « manque viscéral de culture », la comédienne, qui voulait devenir professeure d’arts plastiques, ne se « sent pas légitime » de militer pour leur ouverture. « J’ai un vrai manque viscéral de culture, mais en même temps, l’épidémie progresse tellement vite. Je ne suis pas infectiologue donc c’est difficile de dire aujourd’hui qu’il faudrait réouvrir les salles. Il y a tellement de morts« , a-t-elle confié sur les ondes de France Inter. Et de poursuivre : « C’est délicat pour moi en tant qu’actrice de parler des cinémas qui sont fermés, des musées qui sont fermés. On est dans un moment tellement catastrophique que je ne me sens pas légitime« .

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