On savait le prince Albert II de Monaco très attaché au prestigieux club de foot de la principauté dont il ne rate pas un match au stade Louis II. Mais son ambitieux neveu Louis Ducruet a lui aussi le sang rouge et blanc qui coule dans ses veines.

Les rouges et blancs de l’AS Monaco resteront dans le giron de la familiale princière. Alors que l’actionnaire majoritaire du club de la principauté est le milliardaire russe Dimitri Rybolovlev, la famille princière a toujours une part importante dans la gestion du prestigieux club de football du Rocher. Et si le prince Albert II en est un fan inconditionnel et qu’il s’installe à chaque match en tribune d’honneur du stade Louis II pour soutenir les siens, son neveu et filleul Louis Ducruet, fils aîné de la princesse Stéphanie de Monaco, est bien parti pour reprendre le flambeau et s’investir à cent pour cent pour son club.

Alors que le championnat de Ligue 1 s’est arrêté il y a trois mois, l’AS Monaco prépare déjà la saison prochaine, et Louis Ducruet participe grandement à son organisation. Dans les colonnes du site de L’Equipe ce jeudi 18 juin, le jeune marié de 27 ans est en effet revenu sur son amour pour le club, son intégration à sa direction (qu’il a intégré en 2015 avant de devenir l’année dernière le conseiller du vice-président Oleg Petrov), mais aussi sur ses ambitions à longs termes.

Un fan du club depuis toujours

Déjà, entre Louis et l’AS Monaco, c’est une histoire d’amour qui existe depuis quasiment sa naissance : « Même à domicile, j’allais rarement dans la corbeille princière. Je préférais les gradins avec les supporters. Je ne vivais que pour ça. » Véritable passionné de football en général et de son club en particulier, Louis a le sang rouge et blanc, comme l’explique Didier Deschamps, mythique entraîneur du club au début des années 2000 : « Louis est très attaché au club. Je me souviens bien du gamin qui venait dans les vestiaires après les matches avec le prince Albert. Il était toujours dans la réserve et la discrétion. J’ai ensuite suivi son parcours. Il a gardé son humilité malgré sa légitimité. Il aime l’ASM, qui est un des symboles de son pays… »

Passion complice avec Albert II

Aussi loin qu’il puisse se rappeler, Louis, a chopé très tôt le virus du foot, attisé par la relation étroite qu’il entretient avec son oncle et parrain le prince Albert II : « Nous avons cette relation particulière en raison de notre passion commune pour le sport mais surtout pour le club. Mon oncle est très présent dans ma vie. Il m’accompagne, me donne des conseils depuis toujours. On débriefe souvent les matches de l’ASM ensemble. J’ai aussi ce rôle de représentation au club. Je lui rapporte des choses. Il me donne son point de vue. Un tiers du club est toujours familial, le stade appartient à la Principauté. Mon oncle a toujours son mot à dire. Son avis est important quand il y a de grandes décisions stratégiques à prendre comme un changement d’entraîneur, la signature ou la vente d’un grand joueur. On sait tout. »

« Mon fils va y arriver »

Au cœur du club donc depuis son plus jeune âge, Louis a « toujours voulu travailler dans le milieu et le business du foot ». « Et j’ai toujours gardé à l’esprit mon ambition et rêve d’adolescent », laisse-t-il en suspens avant de dévoiler le job de se rêves : « Mon objectif est de diriger un jour l’AS Monaco. » Une ambition qui prend visiblement la bonne voie, puisque Louis – qui occupe le quatorzième rang dans l’ordre de succession au trône monégasque -, a aujourd’hui totalement intégré la structure et la direction du club, et fait l’unanimité autour de lui, comme le raconte Serge Recordier, ancien patron du recrutement : « C’est un garçon qui cherche à apprendre. D’autres se prenaient parfois la tête au club, pas lui. On a fait des déplacements ensemble en voiture, des bornes et des retours de nuit. Il était à l’écoute, n’avait pas la prétention de tout savoir. » Un avenir tout tracé, qui s’écriera donc en rouge et blanc, comme le conclut sa mère Stéphanie, très fière de son fils : « Il est parti d’en bas avec la volonté de se prouver qu’il a les capacités pour diriger. Il veut y arriver par son travail, et non pas pour des raisons stupides qu’on veut lui prêter. Il va y arriver.«  C’est tout ce qu’on lui souhaite.

Crédits photos : Bestimage

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