En attendant la sortie de son EP, l’artiste s’offre chaque semaine une heure de tête-à-tête sur RTL2.
Madame Figaro. – Qu’est-ce qui vous a plu dans l’idée d’animer une émission de radio ?
Lou Doillon. – J’avais envie d’explorer un nouveau métier et, après le confinement, j’aimais l’idée de retrouver les artistes pour échanger, apprendre d’eux et rire dans un autre contexte que celui de la promotion.
Quels sont les invités de vos rêves ?
Paul McCartney évidemment, mais je ne veux pas me limiter aux musiciens car beaucoup d’autres artistes aiment la musique.
Vous sortez également un nouvel EP…
Avant que le Covid n’empêche tous les concerts, j’ai enregistré trois morceaux inédits avec mes musiciens (dont Claim Me , déjà disponible, NDLR) et je trouvais dommage que ces titres disparaissent.
Quel est le principal trait de votre caractère ?
J’ai un rapport au travail extrêmement sérieux, qui me vient à la fois de mon père (Jacques Doillon), d’origine protestante allemande, et de ma mère (Jane Birkin ), protestante anglaise.
Celui dont vous êtes le moins fière ?
Étant extrêmement sévère envers moi-même, je suis souvent dans le jugement.
Celui que vous détestez chez les autres ?
Le cynisme.
Votre truc antistress ?
Je stresse les autres !
Votre geste écolo ?
Enlever les élastiques de mon masque avant de le jeter pour éviter qu’ils se retrouvent dans la mer et piègent les animaux.
Les trois basiques de votre dressing ?
Je suis vraiment anglo-saxonne sur ce sujet : en anglais, le même mot signifie « s’habiller » et « se déguiser ». Tout ce que je porte est un hommage à quelque chose.
Le casting d’un dîner idéal chez vous ?
C’est assez compliqué à imaginer car toutes les femmes que j’admire sont de vraies solitaires et auraient détesté se retrouver ensemble. Je pense à Dorothy Parker, Tori Amos, Kate Bush ou encore PJ Harvey.
Une musique dans votre vie ?
J’aurais du mal à vivre sans PJ Harvey, Fiona Apple, Nina Simone ou Catherine Ringer.
Le livre qui vous accompagne ?
Le recueil de poésie de Dorothy Parker. Ma grand-mère Judy Campbell me l’avait offert quand j’avais 15 ans et cette poétesse m’a toujours inspirée.
Une rencontre qui vous a marquée ?
Celle avec Michel Piccoli et Agnès Varda. J’ai grandi dans une famille athée, mais je les avais choisis comme parrain et marraine pour faire comme mes copains d’école.
Votre madeleine de Proust ?
Un bol de Grape-Nuts, les céréales les plus tristes de l’histoire, avec de la crème, du sucre roux et du lait, qui me ramène dans la cuisine de ma grand-mère, à Londres.
Lou et Moi , tous les dimanches à 19 heures sur RTL2. Look at Me Now , sortie le 20 novembre.
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