Dans une interview accordée à Télé 7 Jours lundi 21 mars 2022, Line Renaud se livre avec émotion sur « la période la plus éprouvante » de sa vie. Il s’agit de la séparation de ses parents, pendant la Seconde Guerre mondiale.

  • Line Renaud

La vie de Line Renaud a été marquée par des événements très difficiles. En effet, la chanteuse de 93 ans a débuté sa carrière musicale et cinématographique en 1944, peu de temps avant l’Armistice. Sous la Seconde Guerre mondiale, elle a dû faire face à la séparation de ses parents. Une épreuve terrible, qu’elle a accepté de raconter dans les colonnes de Télé 7 Jours, en kiosque lundi 21 mars 2022. « Mon père n’était pas là ; il avait été fait prisonnier en Allemagne. Avant de savoir où il était, ma mère était morte d’inquiétude, elle se laissait dépérir et ne pesait plus que 35 kilos« , s’est-elle souvenue auprès de nos confrères. Et de poursuivre : « Pensant lui apporter du réconfort, ma grand-mère et son entourage lui ont conseillé de ne pas s’en faire pour cet homme qui l’avait trompée toute sa vie… » Cette nouvelle a complètement dévasté la mère de Line Renaud : « Elle est tombée des nues ! Je me souviens l’entendre hurler de chagrin, en apprenant la nouvelle. »

« J’ai supplié ma mère à genoux de le reprendre »

Line Renaud aurait aimé que ses parents restent ensemble malgré tout. Mais le destin en a décidé autrement. En effet, l’interprète de Mademoiselle From Armentières révèle que ses parents ne se sont « jamais » réconciliés. « Ma mère lui a écrit que leur histoire était terminée. Elle lui a conseillé d’envoyer du courrier à sa fille… et à son fils. Je n’étais pas au courant, mais le petit garçon avec qui je jouais dans le quartier était mon demi-frère. Au retour de mon père, j’ai supplié ma mère à genoux de le reprendre. En vain », raconte Line Renaud.

La mère de Line Renaud n’est pas la seule femme de sa famille à avoir souffert. Dans une interview accordée à ELLE, la star de la scène se confiait ainsi : « [Les hommes] ont fait beaucoup souffrir leurs épouses avant de disparaître encore jeunes. Mon arrière-grand-père, violent et alcoolique, mort de tuberculose à 40 ans. Mon grand-père, jaloux, cognait aussi. Il n’avait reconnu ma mère qu’un an après sa naissance. Un éclat d’obus fiché dans son crâne pendant la guerre en 1916 finit par avoir raison de lui. » Des confidences bouleversantes.

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