Après Gilles Lelouche, c’est au tour de Camille Cottin de se prêter au jeu de l’interview Les rencontres du Papotin, sur France 2, dont le concept est d’inviter une personnalité à répondre aux questions de plusieurs journalistes aux troubles autistiques officiant au journal Le Papotin.
De cette tendre interview, on en apprend un peu plus sur l’actrice très discrète en privée.
Pacsée à son compagnon
Camille Cottin débute par répondre à une série de questions courtes et frénétiques, adresse, situation maritale, date de naissance, elle répond qu’elle vit à Paris, qu’elle est née en décembre et qu’elle est pacsée avec son compagnon, dont on connaît le visage et la profession, architecte, mais pas le prénom.
« Je ne voulais pas forcément me marier mais je voulais quand même un regroupement familial », précise la mère de deux enfants, Léon et Anna Paloma, lorsqu’on lui demande pour la seconde fois pourquoi elle a choisi le pacs plutôt que le mariage.
L’actrice est également revenue sur sa carrière, ses débuts au théâtre et son rôle antipathique dans Connasse, trop malpoli aux yeux de ses intervieweurs.
Camille Cottin bouleversée par un texte
Camille Cottin a également été invitée à lire à voix haute un texte écrit par un journaliste du Papotin, Rudy, intitulé Adulte jamais. Dès le deuxième vers, la comédienne à l’affiche de la série House of Gucci bute sur ces mots : « Adulte jamais, pour ne pas voir mes parents mourir. » Émue, elle poursuit tout de même la lecture du texte.
Puis vient une question sur son enfance : « Vos parents étaient-ils autoritaires ? ». Elle répond : « Ma mère l’était oui, mais mon père pas du tout. (…) Il était au 6e [étage], il était peintre, dessinateur, il vivait la nuit, il ne rangeait pas vraiment, c’était un joyeux bordel. »
L’occasion pour Camille Cottin d’évoquer le deuil de son père. Lorsqu’un journaliste lui demande s’il est encore en vie, la Française de 43 ans craque. « Le poème de Rudy m’a créé une émotion. (…) J’ai perdu mon papa en janvier, il y a neuf mois. Il était malade », confie-t-elle en essuyant des larmes.
En face, un journaliste lui dit qu’il a lui-même perdu son papa il y a une dizaine d’années : « Je pense qu’un papa ça doit se garder à vie, on ne peut pas perdre son papa. C’est impossible. » Ce que Camille Cottin confirme elle-même : « Je suis bien d’accord, c’est ce que je me suis dit, c’est inacceptable ».
Des questions inédites
Sur la question de la santé mentale, enfin, la star de 10% a déclaré être sujette aux angoisses, décrivant parfois des « tempêtes » d’inquiétude dans sa tête. « J’aime bien danser quand ça va pas bien. Être en communion avec la musique et emportée par la musique, revenir à la sensation pure dans le corps par rapport à tout ce qui peut être cérébral ça fait du bien », assure l’actrice.
La rencontre s’est achevée sur plusieurs passages musicaux, dont un morceau du groupe pop rock Astéréotypie, dont les membres sont autistes.
« Je suis très émue, très touchée, vous m’avez posé des questions qu’on ne m’avait jamais posé. Merci c’est saisissant », a conclu Camille Cottin. Le Papotin est un journal qui existe depuis 1990.
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