Ce mercredi 13 mai, Hélène Rollès a repris les tournages de la série Les Mystères de l’amour. Un soulagement pour la comédienne de 53 ans du programme de TMC mais également un moment un peu angoissant en raison de l’épidémie de Covid-19.

Jean-Luc Azoulay n’a pas perdu de temps. Ce mercredi 13 mai, la série Les Mystères de l’amour a été la toute première à reprendre les tournages. Un choix du célèbre producteur qui était impatient d’en finir avec la longue pause imposée par la période de confinement. Après avoir testé au Covid-19, tous ses comédiens ont donc repris le travail à Cergy-Pontoise, dans le Val-d’Oise, où se trouve la maison des personnages de Patrick Puydebat et d’Hélène Rollès. Gestes barrière oblige, tout a été repensé avant de tourner une scène. Ainsi dans le scénario, les lieux extérieurs ont été privilégiés et les acteurs ne sont plus aussi proches à l’écran. « Plus de bisous ni de câlins entre les personnages le temps que l’épidémie s’arrête, ils seront remplacés par des regards qui valent bien un baiser, surtout devant la caméra. Tout va passer par l’émotion » avait confié Jean-Luc Azoulay à Télé Star.

Une reprise risquée

Entre les prises, pas question non plus de prendre des risques puisque les comédiens sont sommés de porter un masque. Ces petites précautions rassurent en tout cas les stars du programme. « Dans cette maison, où on tourne habituellement, je suis en totale confiance. Je peux en témoigner : les maquilleuses sont déjà parfaitement rodées à leurs nouvelles conditions de travail. Avec mes camarades, j’ai été testée au Covid-19 », a assuré Hélène Rollès au Parisien. Pourtant, l’actrice de 53 ans n’était pas forcément sereine en reprenant le chemin des plateaux de tournage. « Comme pour tous les Français, il y a un éventuel danger à reprendre le boulot, surtout avec les transports en commun, a-t-elle confié. J’ai pris un risque en venant ici car j’ai dû emprunter le train, le taxi, et dormir à l’hôtel. »

Confinée dans la Sarthe, Hélène Rollès a en effet eu des sueurs froides en sortant de son train où les consignes de sécurité étaient respectées. « Dans le TGV, on n’était que deux dans le wagon. Mais à l’hôtel, il y avait étonnamment du monde, a-t-elle déploré. Dans le taxi, il y avait une bâche en plastique pour séparer le chauffeur et les sièges arrière. Mais il y avait une petite trappe pour pouvoir passer sa carte de crédit. Et elle m’a semblé sale… » L’interprète de Je m’appelle Hélène a été également agacée par un autre détail : « Pour se déplacer à plus de 100 km de son domicile, c’est toujours galère. Il faut toujours une dérogation de son employeur et un justificatif de domicile. Et s’assurer qu’on les a bien sur soi. » Autant de petites contraintes qu’elle a des très vite oubliées en retrouvant ses camarades des Mystères de l’amour.

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