La Première ministre, Élisabeth Borne, a présenté les résultats de ses consultations avec les partis politiques au président ce vendredi 1er juillet. Le coup d’envoi d’un remaniement à venir dans une ambiance tendue autour d’Élisabeth Borne depuis le revers du parti présidentielle aux législatives, en juin dernier.
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Quinze jours après le revers du parti présidentiel aux élections législatives, l’heure est au choix. La Première ministre, Élisabeth Borne, a livré les conclusions de ses consultations avec les partis politiques, ce vendredi 1er juillet, avant un remaniement qui s’annonce tendu. “Les ministres sont tétanisés”, confie un Marcheur dans les colonnes du Parisien, ce samedi 2 juillet.
Si le calendrier n’est pas encore fixé, les rendez-vous à venir pourraient s’avérer compliqués. Selon le quotidien, un Conseil des ministres “technique” pourrait avoir lieu au cours duquel seront présentés une série d’ordonnances en attente. Une éventualité qui fait grincer des dents au sein du parti présidentiel. “Cela tombe mal et envoie un message décalé”, a regretté un membre de la majorité. D’autant qu’Emmanuel Macron avait assuré que le nouveau gouvernement serait en ordre de marche dès les premiers jours de juillet. Peu de chance toutefois de le connaître ce week-end. Cette période d’attente semble par ailleurs entretenir un peu plus le climat de tension actuelle. “Il n’y a pas de fenêtre spatio-temporelle définie”, a continué un Marcheur. Initialement prévue le mardi 5 juillet, la déclaration de politique générale de la Première ministre pourrait être à nouveau retardée, ce qui ne devrait pas arranger les relations d’Élisabeth Borne avec ses ministres.
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Le casse-tête de l’ouverture
Si aucune décision ne semble arrêtée, des noms commencent circulent. Sont notamment évoqués Catherine Vautrin, la présidente du Grand Reims, Jean-Noël Barrot, député du MoDem ou encore Astrid Panosyan-Bouvet, députée Renaissance. C’est un véritable jeu d’équilibriste qui pourrait avoir lieu dans les jours et les semaines à venir. L’équation n’est pas simple, mais l’enjeu est grand pour le président, car il lui faut trouver des candidats incarnant l’ouverture politique dont il aura besoin pour avoir une majorité. La partie d’échecs, débutée ce vendredi 1er juillet, ne fait que commencer, les prochains jours promettent d’être chargés.
Article écrit en collaboration avec 6Medias
Crédits photos : Eric Tschaen / Pool / Bestimage
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