Retiré de la vie politique depuis plusieurs années, Dominique Strauss-Kahn vient de réapparaître en direct à la télévision… afin de lancer un appel à l’aide en faveur du Maroc. En direct de Marrakech où il vit désormais, l’ancien ministre de l’économie a en effet fait un bilan de la situation suite au séisme qui a frappé le pays le 9 septembre dernier avant de demander de l’aide.
Le 9 septembre dernier, le Maroc a été frappé par un puissant séisme de magnitude 7. Selon le dernier bilan, 2900 personnes ont perdu la vie et plus 5500 habitants du pays sont blessés. Face à la situation dramatique, de nombreuses personnalités telles que Jamel Debbouze, Gad Elmaleh ou encore Arthur, se sont empressés de prendre des mesures afin de venir en aide aux populations en détresse.
Retiré de la vie politique depuis plusieurs années, Dominique Strauss-Kahn vit quant à lui à Marrakech (Maroc) avec Myriam L’Aouffir, sa femme depuis 2017. Président d’une association de lutte contre les violences infantiles, l’ancien ministre de l’économie a été questionné par les journalistes de BFMTV sur les besoins primaires des habitants marocains : « Il y a d’abord les couvertures car il fait froid la nuit, il y a les problèmes alimentaires évidemment et il y a les problèmes qui touchent aux soins médicaux. Donc on achemine des matelas, de l’eau, des vivres, de l’huile, du blé… tout le nécessaire pour ces gens qui n’ont plus rien » a-t-il affirmé.
« Le problème, c’est… »
Celui qui a été président du FMI a ensuite fait une petite précision : « Je n’étais pas là lors du tremblement de terre d’il y a quelques jours au Maroc, mais j’ai vécu quand j’étais jeune le tremblement de terre d’Agadir et j’ai des souvenirs très présents. Les besoins sont immédiats, ils sont très puissants ».
Dominique Strauss-Kahn a ensuite expliqué ce qui pose problème pour secourir les villages isolés : « le problème, c’est justement la coordination. La communauté française au Maroc s’est comportée de façon extrêmement remarquable, très mobilisée. Mais après, toute initiative individuelle mise bout à bout, ça crée un peu de cafouillage. Donc il faut que les autorités régulent un peu tout ça » a-t-il expliqué.
« En réalité, il faut une coordination et il faut être près des besoins de la population. On ne peut pas les inventer nous-même. Aller sur place, leur demander ce dont ils ont besoin et les fournir » a-t-il conclu.
ES
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