Ce 10 octobre 2023, Raphaël Glucksmann était l’invité d’Anne-Elisabeth Lemoine, dans C à Vous. Le député européen a évoqué l’après guerre en Israël.
Au lendemain de l’attaque du Hamas, qui a touché très durement le sud d’Israël, ce 7 octobre 2023, il va falloir penser à l’après, selon Raphaël Glucksmann. Le député européen qui partage la vie de la journaliste Léa Salamé, était l’invité d’Anne-Elisabeth Lemoine, sur France 5, ce 10 octobre 2023.
La paix n’est possible qu’avec deux États
Après avoir condamné sans équivoque la barbarie du Hamas(« Tirer sur des civils israéliens désarmés, kidnapper des enfants et des vieillards, exhiber des corps de femmes mortes comme des trophées, ce n’est pas un acte de résistance, c’est une attaque terroriste »), Raphaël Glucksmann a également eu un mot pour les Palestiniens, pris entre deux feux.
S’il estime que « la lutte contre la colonisation » est « légitime » et « le combat pour reconnaissance d’un État palestinien » est « nécessaire » Raphaël Glucksmann a estimé catégoriquement que « l’horreur » commise par le Hamas n’avait pas sa place dans un processus de paix viable.
Pour le fondateur du parti Place publique, qui se positionne au centre gauche, il ne peut cependant pas y avoir de paix durable sans une « solution à deux États ». Rappelant ainsi que « les Israéliens ont le droit à la sécurité« , et que « la lutte contre le Hamas est parfaitement légitime », Raphaël Glucksmann a également rappelé que « les Palestiniens ont le droit à leur État et au respect de leurs droits » et que le premier ministre, Benjamin Netanyahou était « responsable face à l’histoire de la réaction qui va être celle du gouvernement israélien ».
Libérer la Palestine… du Hamas
De fait, il a appelé à la nuance, et assuré que la « punition collective du peuple palestinien et des civils de Gaza » était « injuste et contre-productive » et que ce dénouement tragique était exactement « ce que recherche le Hamas« , pour ne pas avoir à faire la paix avec l’État hébreu.
F.A
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