Le prince William est né avec une immense responsabilité : celle de devenir un jour le roi d’Angleterre. Avant d’accéder au trône, sa grand-mère, la reine Elizabeth II, lui a transmis tout ce qu’elle savait pour qu’il appréhende au mieux son futur rôle de monarque.
A propos de
William d’Angleterre
Elizabeth d’Angleterre
Alors qu’il n’avait que 13 ans, le prince William avait déjà un emploi du temps bien chargé. Après ses semaines de pensionnat au célèbre Etton College, le jeune prince disparaissait quelques heures chaque dimanche, très discrètement, sans en informer ses camarades de classe. Le fils aîné du prince Charles et Lady Diana se rendait en fait au château de Windsor pour rendre visite à sa grand-mère, la reine Elizabeth II. Ce rituel hebdomadaire, comme le précise Katie Nicholl, l’auteure de Kate : The Future Queen dans les colonnes de Ok !, avait un but bien précis : apprendre à William son futur rôle de roi.
« La reine joue un double rôle très spécial dans la vie de William », assure Kate Nicholl. En effet, « elle est sa souveraine, mais aussi une grand-mère très aimante qui veut le préparer pour l’avenir ». En apprenant que son petit-fils avait émis des réticences sur son futur rôle royal dès son entrée dans l’adolescence, la reine a décidé de l’inviter chaque dimanche pour échanger en trio, avec le duc d’Édimbourg.
La reine a su « placer la famille au-dessus du devoir »
Par la suite, ces rendez-vous n’avaient plus rien de formel ni d’obligatoire pour le frère aîné de Harry. « Il passait des moments en tête-à-tête avec sa grand-mère pour parler de tout et de rien », révèle la biographe de Kate Middleton. La reine était là « pour lui permettre de se décharger » mais également de lui transmettre ce que son grand-père, le roi George V, lui avait appris avant qu’elle n’accède au trône.
Cette relation d’étroite proximité a permis au prince William à « embrasser son destin » de futur roi d’Angleterre, poursuit Katie Nicholl, qui précise que l’affection de la reine pour les fils de Lady Diana a augmenté au moment de la mort de celle-ci, en 1997, à Paris. En prenant la décision de rester en Écosse, à Balmoral pour « être là pour William et Harry, plutôt que de revenir et de s’adresser à une nation en deuil », la reine a commis un acte extrêmement rare dans son règne : elle a « placé la famille au-dessus du devoir ». L’auteure se souvient combien Elizabeth II a été « critiquée » pour ce choix, mais « elle sentait que ses petits-fils avaient besoin d’elle ». Une belle leçon de polyvalence pour cette reine qui joue également le rôle de grand-mère (et arrière-grand-mère) attentionnée.
Crédits photos : Agence / Bestimage
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