Déjà très décriré pour son choix de quitter l’Angleterre, le petit-fils d’Elizabeth II a suscité l’indignation suite à une petite phrase sur la crise sanitaire actuelle.

Alors que le monde est en proie à une pandémie sans précédent depuis plusieurs mois, qui fait chaque jour des milliers de victimes, le prince Harry a tenu à exprimer son sentiment dans le podcast Desclassified. Au travers d’une longue interview, celui qui a fui l’Angleterre et ses obligations monarchiques en compagnie de sa controversée épouse, Meghan Markle, s’est rendu coupable d’un excès d’enthousiasme et d’un emporte-pièces qu’on ne lui connaissait plus depuis un moment. « La situation est meilleure que ce qu’on est amenés à croire dans certains médias », a-t-il estimé à propos de la propagation et des conséquences du Covid-19. Les chiffres relayés quotidiennement tendent pourtant à prouver le contraire, tout comme les témoignages des proches de victimes ou patients atteints par cette maladie particulièrement agressive lorsque l’on développe les symptômes. Sans compter que pour l’heure, il n’existe toujours aucun traitement et qu’un éventuel vaccin ne verra pas le jour avant l’année prochaine.

Très remonté contre le Prince Harry, un médecin britannique, du nom de Karol Sikora, mène depuis lors une cabale contre le fils de Diana. Il qualifie ses « remarques » d’« outrageantes » et prend aussitôt la défense des médias : « (Ils) ont défendu le NHS (National Health Service) et sont devenus des alliés essentiels des médecins, des infirmières et des travailleurs clefs. Ils devraient être applaudis, pas vilipendés (…) Quelles sont ses qualifications pour faire de tels commentaires, en dehors d’avoir déserté son pays quand il avait besoin de lui ? » Une attaque personnelle complétée par les critiques d’autres spécialistes, mais également du journaliste anglais Piers Morgan, qui a jugé la prise de position d’Harry « méprisable » et le somme de garder bouche close en lui rappelant au passage que son pays d’origine paye un lourd tribut dans la lutte contre le coronavirus et que c’est justement grâce aux médias que l’on connaît « l’ampleur réelle de cette crise ».

Source: Lire L’Article Complet