Ce 12 juin, le prince Harry s’exprimait en tant que président de l’ONG African Parks. Affirmant son engagement écologique, il est aussi revenu sur la pandémie de coronavirus. Des propos qui semblent faire fi du devoir de réserve des membres de la famille royale.

Le prince Harry ne se censure pas. Ce 12 juin, le duc de Sussex s’exprime dans une lettre accompagnant le rapport annuel de l’ONG African Parks, une organisation qui gère des parcs nationaux africains et dont il est président. L’occasion pour lui de rappeler son engagement pour l’écologie qui lui est cher. Un combat motivé par la naissance de son fils Archie : s’il veut se battre, c’est pour « donner à nos enfants le futur qu’ils méritent », explique-t-il. Mais dans son texte, le mari de Meghan Markle se permet aussi de commenter la pandémie de covid-19 qui touche la planète.

« Nous vivons un crise d’extinction d’espèces et désormais, une pandémie mondiale qui nous a ébranlé et a amené la planète au point mort », écrit-il. « Sur la crise d’extinction d’espèces, la science est claire que nous avons peut être une décennie pour agir avant qu’il ne soit trop tard. Sur cette pandémie, alors que beaucoup de choses ne sont pas sûres, certaines preuves laissent penser que l’origine de ce virus peut être liée à notre exploitation de la nature. » Une supposition qui semble aller à l’encontre du devoir de réserve sur les sujet politiques des membres de la famille royale. Quelques jours avant, on reprochait déjà à son épouse, Meghan Markle, la même chose. Loin de la famille royale, les Sussex affirmeraient-ils une voix plus engagées ?

Le 25 mai dernier, l’ancienne actrice de Suits a réagissait à la mort de George Floyd, un Afro-Américain décédé au cours d’une interpellation policière. Un geste fort mais étonnant, bien loin des habitudes de la famille royale, qui reste coite sur le sujet. Certains ont même qualifié cette intervention de véritable accident diplomatique. Dickie Arbiter, ancien attachée de presse d’Elizabeth II, a exprimé sa désapprobation au journal Newsweek. Il l’affirme : « Si Meghan et Harry étaient restés au Royaume-Uni en tant que membres actifs de la famille royale, ce discours n’aurait pas été possible« . Un commentaire qui semble pouvoir s’appliquer aux derniers propos du duc de Sussex.

Désormais débarrassés de leurs devoirs royaux, Meghan et Harry s’autoriseraient-ils plus de discours engagés ? Possible. A l’époque où ils étaient toujours sous l’égide de la couronne, on leur reprochait déjà leur attitude pas toujours diplomatiquement correcte. En snobant le président américain lors de sa visite à Londres, Meghan Markle avait déjà fait grand bruit. Surtout que l’opposition à Donald Trump de l’ancienne actrice est connue de tous. Une attitude qui, si elle devenait monnaie courante, pourrait bien mettre dans la panade la reine Elizabeth.

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