Le port du masque est l’une des mesures appliquées par le gouvernement pour tenter d’endiguer l’épidémie de coronavirus. Il a rapidement été adopté par les Français. Selon l’infectiologue Karine Lacombe, il se pourrait qu’il ne disparaisse pas de notre quotidien.

Et si le masque devenait la nouvelle habitude des Français durant les prochaines épidémies de virus ? En Asie, le cap a déjà été passé depuis de nombreuses années. Que ce soit en Corée du Sud, au Japon ou même à Hong-Kong, les habitants ont pris le réflexe de porter un masque dès qu’un virus circule sur le territoire, que cela soit pour un rhume ou une maladie respiratoire un peu plus grave. Un geste qui n’a pas encore été adopté en France. Mais ce que l’Hexagone traverse en ce moment pourrait tout changer. C’est en tout cas ce que laisse entendre à LCI Karine Lacombe, infectiologue et cheffe de service à l’hôpital Saint-Antoine. « Probablement que le masque ne disparaîtra jamais complètement de notre mode de vie, comme ça avait été le cas en Asie qui eux ont été exposés à des épidémies de détresses respiratoires. »

En effet, Karine Lacombe a affirmé à Darius Rochebin, dans son émission, que le masque est « un moyen de protection qui restera dans notre quotidien« . Et pour cause, qu’il soit chirurgical, certifié FFP2 ou réutilisable, le masque « est destiné à éviter la projection vers l’entourage des gouttelettes émises par celui qui (le) porte. Il protège également celui qui le porte contre les projections de gouttelettes émises par une personne en vis-à-vis« , explique le site de l’Institut national de recherche et de sécurité. Ainsi, il n’est pas seulement efficace contre le Covid-19.

Le masque ne disparaîtra plus jamais complètement de notre mode de vie, selon @LacombeKarine1 sur @LCI, comme cela s’est produit en Asie. pic.twitter.com/g44zXzUUjI

Prendre exemple sur les pays d’Asie

Bien avant la pandémie, les touristes provenant de pays asiatiques portaient régulièrement des masques quand ils venaient dans la capitale française. « Ils avaient raison, a estimé Karine Lacombe. Ayant été exposés à des épidémies de virus respiratoire dont certaines étaient mortelles, ils en ont tiré les leçons. » Pour l’infectiologue, c’est maintenant à notre tour « d’être aussi intelligent » qu’eux. « On restera marqué à jamais par ce qu’on a vécu« , a-t-elle affirmé sur LCI.

Article écrit en collaboration avec 6Medias.

Crédits photos : Capture d’écran Twitter Darius Rochebin

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