Entre Meghan Markle et la monarchie, tout espoir de réconciliation est anéanti. Pourtant, tout comme Kate Middleton et Sophie de Wessex, la duchesse aurait pu devenir un nom et atout majeur de la Firme. Explications.
A propos de
Meghan Markle
La rupture est consommée. Depuis ce dimanche 7 mars, date à laquelle son interview vérité a été diffusée sur les écrans américains, malgré les appels à un report, Meghan Markle a déclenché une fronde contre la monarchie. Face à Oprah Winfrey, la duchesse de Sussex s’est confiée sur son mal-être profond lors de ses jours au sein de la Firme, quelques semaines après l’officialisation de sa rupture avec la Couronne (annoncée après l’enregistrement de cet entretien).
Brouille avec Kate Middleton, conversations à connotation raciste au sujet d’Archie ou encore pensées suicidaires, ses révélations ont été nombreuses et cataclysmiques pour la Firme. L’image de son institution écornée, Sa Majesté Elizabeth II a attendu deux jours avant de répondre à travers un rare communiqué, court, sobre et percutant. Si elle n’a fait qu’accroître le sentiment anti-royauté, notamment sur la Toile, l’arrivée de Meghan Markle, une femme moderne et indépendante, au sein de la famille royale aurait pu avoir l’effet contraire.
1. Elle aurait pu ancrer les Windsor dans un monde plus méritocratique et métissé
Avant d’être altesse, Meghan Markle a gagné son indépendance en étant actrice, à défaut d’avoir pu se lancer dans une carrière en politique. Deuxième Américaine et seconde femme divorcée – après Wallis Simpson et Camilla Parker Bowles – à rejoindre le cercle restreint de Sa Majesté Elizabeth II, elle a été la première femme métisse pour qui les portes de la Firme se sont ouvertes. Des atouts qui auraient pu ressouder le Commonwealth, alors que certains de ses pays membres comme l’Australie rêvent de former leurs propres républiques. Une image plus moderne et ouverte (rappelons que son mariage s’est déroulé sur fond de chants gospel, loin de la pratique de la religion anglicane) dont la famille royale doit se passer.
2. Harry et elle auraient pu former un ticket gagnant avec Kate et William pour aider Charles couronné roi
Tandem soudé, Meghan Markle et le prince Harry auraient été la moitié d’un quatuor qui a fait sensation dès sa première apparition en décembre 2017, lors de la traditionnelle messe de Noël à Sandringham. Les représentants parfaits de la nouvelle génération de la monarchie, sous les directives du prince Charles. Parmi les souhaits les plus chers de ce dernier, celui de réduire le nombre de membres actifs de la famille royale. Son vœu a été exaucé à l’extrême : les Cambridge sont les seuls de leur génération à représenter la Couronne. À leurs côtés, les autres membres du Magnificent Seven, âgés de 56 ans (Sophie de Wessex) à 70 ans (la princesse Anne).
3. Elle aurait pu initier les Windsor à une communication plus moderne et plus virale
À la tête d’un blog baptisé The Tig, clôturé avant son mariage au duc de Sussex, adepte utilisatrice d’Instagram, sa maîtrise parfaite des réseaux sociaux aurait pu mener la Couronne vers une communication plus connectée, l’ancrant un peu plus dans le 21ème siècle. Mieux encore, sa carrière à Hollywood l’a non seulement initiée au monde médiatique mais lui a aussi inculquée une éthique professionnelle à l’américaine. Autrement dit, axée autour de l’efficacité et de la rapidité. Encore un atout gâché.
4. Elle aurait pu rassurer Elizabeth II sur sa succession, après 70 ans de règne éprouvant
Au crépuscule de sa vie, elle qui fêtera son 95ème anniversaire le 21 avril 2021, Sa Majesté Elizabeth II a un héritage à défendre face aux petits et grands scandales, déjà éprouvée par les soucis de santé du prince Philip. Initié au rôle de roi dès son enfance, les capacités de monarque du prince Charles sont pourtant remises en cause. Si les Cambridge sont tous deux de bons élèves de la monarchie, Meghan Markle aurait pu rassurer la souveraine sur le futur de son institution, la faisant perdurer dans le temps et dans les mémoires. Mieux encore, le prince Harry aurait pu enfin se réconcilier avec sa place et son rôle au sein de la Firme.
5. Elle aurait pu apaiser Harry au sujet de Diana
Car malgré les années, la plaie laissée par la mort de sa mère reste béante. Si bien qu’elle aurait été sa force motrice dans son départ de la famille royale. « J’avais peur que l’histoire se répète », a déclaré le duc de Sussex à Oprah Winfrey. Référence aux pensées noires de son épouse, semblable au combat que menait la princesse des cœurs avec la dépression et la boulimie, mais aussi à la traque constante des deux femmes de sa vie par les médias. Alors que Kate Middleton et William paraissent en paix avec le décès brutal de Lady Diana, le prince Harry ne parvient pas à se projeter dans un avenir sans être hanté par le spectre de celle qui lui a donné la vie. Et ce, malgré la présence de Meghan à ses côtés, et sa famille grandissante.
Crédits photos : AGENCE / BESTIMAGE
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