Le général de Gaulle avait une femme, Yvonne, mais cela ne l’empêchait pas de regarder les autres. C’est ce qu’a confié son fils, Philippe de Gaulle, dans une interview accordée à Paris Match et parue ce jeudi 21 novembre.
Ah, les présidents et les femmes… Toute une histoire. Dans la Ve République, plusieurs chefs d’États ont été infidèles avec leur épouse respective. C’est le cas de Valéry Giscard d’Estaing, François Mitterrand ou encore Jacques Chirac qui ont eu de nombreuses maîtresses au cours de leur vie. Mais qu’en est-il du général de Gaulle ? Marié à Yvonne Vendroux, la mère de ses trois enfants, l’homme politique ne s’empêchait toutefois pas de regarder d’autres femmes que la sienne, comme le confie son fils Philippe de Gaulle dans les colonnes de Paris Match, ce jeudi 21 novembre. « C’était un homme : il regardait les femmes bien sûr, mais ça ne veut pas dire qu’il les désirait », précise le fils aîné du général de Gaulle. Contrairement à ses successeurs, ce dernier n’était pas « un homme à femmes ».« Il n’avait pas le temps », assure Philippe de Gaulle auprès de nos confrères. Selon lui, ce sont les oisifs « qui s’occupent des femmes ». À bon entendeur…
Pour rappel, Charles de Gaulle et Yvonne Vendroux se sont unis le 7 avril 1921 dans l’église Notre-Dame de Calais. S’il a été dit que la rencontre avait été arrangée par la famille Vendroux, Philippe de Gaulle assure, lui, que le mariage de ses parents n’était pas forcé. « Dans la noblesse et la bourgeoisie, on accompagnait la jeune fille, dans tous les sens du terme. Ça a été le cas pour ma mère, qui est venue au bal de Saint-Cyr chaperonnée par son frère, après une première rencontre avec mon père lors d’une exposition de peinture à Paris, au Grand Palais. On voulait réunir toutes les chances pour qu’un mariage soit réussi », a affirmé le fils du général de Gaulle dans Paris Match.
En tant que Première dame, Yvonne de Gaulle était « une personne discrète ». Son fils se souvient d’ailleurs que sa mère avait l’habitude de dire : « Je suis dans mon pays ce que la reine Elizabeth II est dans le sien ». Au côté de son époux, qui fut le premier président élu sous la Ve République, Yvonne ne ressentait « aucun sentiment d’infériorité ». Selon son fils aîné, « elle était le socle et son mari comptait beaucoup sur elle ». Comme d’autres femmes qui lui ont succédé en tant que Première dame, Yvonne de Gaulle avait une certaine influence sur son mari.
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