Marine Le Pen a débuté sa campagne de réélection pour les législatives et en a profité pour tacler ses adversaires, Emmanuel Macron, mais surtout Jean-Luc Mélenchon, contre qui elle n’a pas retenu ses mots.
Marine Le Pen était à Hénin-Beaumont, dans le Pas-de-Calais, la commune dont elle est la députée. Elle a débuté sa campagne pour sa réélection en taclant lourdement Jean-Luc Mélenchon, ce dimanche 8 mai. Comme le précise un article du Point, l’adversaire d’Emmanuel Macron au second tour de l’élection présidentielle a qualifié le candidat la France Insoumise, arrivé en troisième position, de « fou du roi« . Selon elle, il aurait favorisé la réélection du chef de l’État. « La fable de Jean-Luc Mélenchon s’opposant à Emmanuel Macron, on va peut-être arrêter, maintenant… Ça a duré 15 jours, ça a fait rire tout le monde« , a-t-elle confié, avant d’ajouter : « Il joue les fous du roi, il surjoue l’insolence à l’égard du président. La réalité, c’est que Jean-Luc Mélenchon a fait élire Emmanuel Macron. »
Marine Le Pen fait référence à l’appel de Jean-Luc Mélenchon à ne pas voter pour elle. Même s’il n’a pas clairement demandé à ses électeurs de mettre un bulletin Emmanuel Macron dans l’urne, elle a tout de même estimé qu’il était responsable de sa réélection. « Ça le discrédite absolument pour pouvoir se mettre dans la posture de l’opposant« , a-t-elle ajouté.
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« Il faudrait qu’il accepte de se présenter«
Marine Le Pen a également ironisé sur les récents propos de Jean-Luc Mélenchon, qui a estimé ne pas avoir besoin de se présenter à sa réélection : « Pour pouvoir gagner une législative, il faudrait qu’il accepte de se présenter, déjà. Ce serait un bon début », a-t-elle confié. Durant le bain de foule qu’elle a pris dans la commune dont elle est la députée depuis 2017, Marine Le Pen a assuré que « le combat pas terminé« . « Parce que la politique qu’Emmanuel Macron compte mettre en œuvre est tout aussi nocive aujourd’hui qu’elle ne l’était il y a 15 jours« , a-t-elle ajouté, avant de préciser : « Nous lutterons également contre le laxisme, celui que nous avons vu à l’œuvre depuis 5 ans en matière d’insécurité, d’immigration. »
Article écrit en collaboration avec 6Medias.
Crédits photos : Aurélien Morissard/Panoramic/Bestimage
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