Le 16 avril 2020, Christophe mourait de complications pulmonaires liées au Covid. Trois ans après la mort du chanteur, son fils illégitime publie Christophe, mon père inconnu, dans lequel il donne notamment la parole à Gérard Bevilacqua, le frère du défunt.
Il est l’une des premières personnalités françaises à avoir succombé à la pandémie de Covid-19. Le 16 avril 2020, après quelques semaines passées en réanimation, d’abord à la Pitié-Salpêtrière, puis à Brest, le chanteur Christophe, à qui l’on doit les tubes Aline, Les mots bleus et Les marionnettes, mourait des complications pulmonaires liées au virus. Trois ans après son décès, son fils illégitime, Romain Vidal, que le chanteur aurait eu avec la chanteuse Michèle Torr mais qu’il n’a jamais souhaité reconnaître, sort de son silence dans un livre témoignage publié aux éditions Robert Laffont et baptisé Christophe, mon père inconnu.
Dans ce témoignage, Romain Vidal revient sur les rapports qu’il a entretenus avec ce père qui n’a jamais souhaité le reconnaître. L’homme, né en 1967 d’une relation entre le chanteur et sa compagne de l’époque Michèle Torr, est toujours resté dans l’ombre de la famille Bevilacqua. Il n’a d’ailleurs pas pu assister aux obsèques de son père illégitime, mais il n’est pas le seul. Dans ce livre coup de poing, le quinquagénaire donne la parole à plusieurs membres de la famille de Christophe, parmi lesquels son frère, Gérard Bevilacqua. Trois ans après la mort de son cher frère, l’homme reste bouleversé par les »conditions précaires » de sa fin de vie, et les circonstances de ses funérailles.
Retrouvailles glaciales avec sa belle-soeur
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En plein confinement, les obsèques étaient assujettis une limite maximale de 30 personnes. Gérard Bevilacqua était de ces rares personnes conviées aux obsèques de Christophe, mais l’homme ne retient rien de bon : »J’ai appris le jour et le lieu des obsèques par son chauffeur, sinon, je n’aurais rien su. C’était terrifiant (…) nous étions si peu nombreux et tellement éloignés les uns des autres. Véronique m’a ignoré tant qu’elle a pu et puis, à un moment donné, nos regards se sont croisés, elle n’a pu faire autrement que de venir vers moi. Elle a traversé pour me saluer, et, tout de suite, comme si c’était la seule chose à dire à ce moment-là, m’a glissé : Comment ça se fait, Lucie n’est toujours pas arrivée, c’est quand même incroyable !’‘ peste le septuagénaire.
Christophe ne voulait pas être enterré à Montparnasse selon son frère
»Dernier survivant » de la fratrie Bevilacqua comme il l’indique dans son témoignage, Gérard flingue »des obsèques lamentables’‘ où ‘‘chacun semblait enfermé dans ses pensées, dans ses regrets’‘ : »Tout s’est passé tristement, sans émotion ». Un avis franc, partagé par le journaliste Bernard Pascuito, qui dénonce des funérailles »froides, voire glaciales au moment de l’inhumation ». Enfin, Gérard Bevilacqua va plus loin en dénonçant le choix prix par la veuve de son frère de l’inhumer à Montparnasse : ‘‘J’étais surpris et désolé que mon frère soit enterré à Montparnasse, alors qu’il aurait aimé rejoindre notre mère dans le petit cimetière de Croust, dans le Berry. Lorsqu’elle était encore parmi nous, je me souviens des nombreuses fois où il lui a dit : Maman, un jour, je serai à côté de toi, pour toujours ».
C.G.
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