C’est une triste nouvelle qu’Arno a annoncée à ses fans samedi 8 février. Dans une interview accordée au quotidien flamand « De Standaard », le chanteur belge a expliqué devoir reporter des concerts de sa tournée en raison de sérieux problèmes de santé.

À 70 ans, le Higelin belge, Arno, n’a pas l’intention de raccrocher le micro. Pourtant, samedi 8 février, le chanteur a annoncé au quotidien flamand De Standaard qu’il était obligé d’annuler 13 dates de sa tournée. En cause, son cancer du pancréas, diagnostiqué en novembre dernier, qui nécessite une opération. Dans son interview, relayée par La Croix, Arno explique cependant qu’il refuse de se laisser abattre et revient sur l’annonce de ce terrible diagnostic, qui a bouleversé tous ses projets artistiques.

« Début novembre, ma copine m’a dit que j’avais le teint jaune », commence le chanteur originaire d’Ostende. Un état inquiétant qui le pousse à consulter un médecin. Ce dernier lui prescrit une prise de sang. Les résultats, implacables, ne tardent pas à tomber. « Peu de temps après, j’ai reçu un coup de téléphone. Je devais me rendre à l’hôpital de toute urgence. Sur place, ils m’ont diagnostiqué un cancer du pancréas à un stade précoce », poursuit Arno. C’est le début pour lui d’un combat contre la maladie, mené à grand renfort de chimiothérapie. Le chanteur n’abandonne pas pour autant la scène. Malgré ce traitement lourd, Arno a récemment donné des concerts à Bruxelles, qui se sont joués à guichets fermés.

Mardi 11 février, il se produira d’ailleurs au Trianon, à Paris, dans le cadre de sa tournée en France, aux Pays-Bas et en Suisse pour son album Santeboutique, sorti un septembre dernier. Ce sera le dernier concert que le chanteur donnera avant d’être opéré à Bruxelles. Une opération qui sera suivie d’une convalescence de six semaines. En dépit de l’annulation de certains concerts de sa tournée, Arno ne compte pas tout arrêter.« Les gens qui savent que j’ai un cancer se demandent pourquoi je suis sur scène, mais il faut savoir que c’est la scène qui me donne le plus d’énergie. Quand je sais que je vais jouer, je me sens galvanisé », explique-t-il avant de conclure par une phrase dont il a le secret : « Hier est mort, demain n’existe pas, je suis vivant aujourd’hui. »

Crédits photos : COADIC GUIREC / BESTIMAGE

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