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A l’affiche de la série évènement de TF1 Le bazar de la charité, Julie de Bona s’est confiée sur le tournage qui n’a pas été de tout repos pour elle.

Le 18 novembre dernier, TF1 diffusait les premiers épisodes de sa série évènement Le Bazar de la charité. Au casting de cette fiction Camille Lou, Audrey Fleurot ou encore Josiane Balasko et Victor Meutelet racontent le tragique incendie qui a fait plus de 120 morts lors d’un événement caritatif. Un tournage long et fastidieux pour Julie de Bona qui incarne Rose, une domestique qui se retrouve le visage à moitié brûlé suite au drame.

“L’incendie va faire naître chez Rose beaucoup de violence et de colère. Elle va se battre avec les armes que lui offre Madame Huchon (Josiane Balasko). Rose va presque devenir un monstre”, raconte-elle dans une interview accordée à TV Mag. Pour sa préparation, elle explique s’être “replongée dans le contexte politique et historique de la fin du dix-neuvième siècle, marqué par la montée de l’anarchisme”. Un rôle bouleversant pour la comédienne de 38 ans qui a dû faire appel à un coach pour “exprimer la douleur” et “trouver la gestuelle de Rose”.

« Il était difficile de distinguer le vrai danger du faux et des effets spéciaux »

En acceptant ce rôle, l’actrice connue des téléspectateurs de la une était loin d’imaginer le calvaire de ses impressionnantes prothèses sur le visage. Au cours de cet entretien, elle explique : “Le maquillage a été, après l’incendie, une autre grosse étape. Nous avons un peu tâtonné pour savoir jusqu’à quel point nous voulions aller dans les brûlures. Initialement, la pose du faux crâne et des prothèses prenaient cinq heures. Trois heures à poser, un peu moins à enlever. J’écoutais de la musique pour passer le temps et rester concentrée. Cela aidait à se sentir aussi éprouvée que le personnage”.

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Elle continue : “Cela m’a permis de rentrer dans le rôle, mais nous avons fini par alléger. Au bout de plusieurs semaines, le processus m’a irrité la peau et me brûlait”. La jolie brune a également dû faire face aux effets spéciaux lors de la scène de l’incendie. Une séquence très difficile à tourner : “Nous avions une semaine de tournage. La rampe de feu était extraordinairement réaliste. Malgré nos costumes ignifugés, il était difficile de distinguer le vrai danger du faux et des effets spéciaux. À la fin des prises, j’étais en larmes. Cela ravive de vraies situations de danger”.

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