Si l’histoire d’amour entre France 2 et Laurent Delahousse dure depuis 16 ans, elle a connu quelques accros, somme toute logique pour une relation aussi longue. Pourtant, il en existe un qui a toujours du mal à passer pour le présentateur du 20h.

Ce jeudi 12 juillet, il a eu les honneurs de son portrait sur la fameuse dernière page du quotidien Libération. Si beaucoup se sentiraient flattés par une telle proposition, Laurent Delahousse l’a refusée pendant quatre ans. « Si c’est pour m’enfermer dans un Laurent Delahousse que je ne suis pas en synthétisant des papiers de gens qui projettent ce qu’ils croient connaître de moi, à quoi bon ? », répondait-il à la sollicitation. Il a pourtant fini par céder aux sirènes du journal et il y donne quelques clés sur qui il est vraiment.

Celui qui a obtenu une maîtrise en droit des affaires et du travail et un DEA en droit privé avant de se tourner vers le journalisme est arrivé sur France 2 en 2006. Avant cela, il avait fait ses preuves sur Europe 1, LCI, puis M6. Le 30 octobre 2006 donc, il est devenu le joker de David Pujadas à la présentation du journal de 20 heures de France 2. Un journal qu’il ne quittera plus, même s’il a depuis changé de jour et de rôle en devant titulaire du poste des journaux du week-end sur France 2 depuis mars 2007.

Un journaliste polyvalent

Le journaliste ne se contente cependant pas de ses journaux du week-end. « Sa capacité de travail est colossale, il ne déconnecte jamais », explique Sarah Briand, rédactrice en chef de 20h30 le dimanche. À côté, il se lance dans la production et la réalisation de documentaires et propose le 4 juillet 2007 une nouvelle émission, Un jour, un destin, toujours sur France 2, qui décrypte la vie d’une personnalité publique. Les audiences sont au rendez-vous et le programme devient rapidement un classique de la chaîne publique. Mais France 2 décide d’arrêter sa diffusion en 2019.

Un arrêt que Laurent Delahousse n’a toujours pas digéré, notamment parce qu’elle a été « décrétée obsolète, du jour au lendemain, sans autre explication. » Même si cette décision ne lui a pas plu, cela ne lui a pas donné des envies d’ailleurs, malgré les sempiternelles rumeurs l’envoyant chez TF1 : « Je ne suis pas un mercenaire de la course à la gagne, même si le 20 heures de France 2 était au début une façon de me prouver que j’en étais capable. » Son crédo ? « Voir évoluer ceux avec qui je bosse, consolider les liens avec une équipe que j’aime et une direction qui nous laisse cette liberté de casser les codes avec des formats différents ».

Article écrit en collaboration avec 6Medias

Crédits photos : ISA HARSIN/SIPA

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