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Grande championne de l’émission Mask Singer, Laurence Boccolini a accepté de revenir sur son parcours lors d’une interview accordée à Femme Actuelle au lendemain de sa victoire, samedi 14 décembre 2019.
« Ma fille m’a dit ‘Tu es une Licorne et les licornes sont immortelles.' » Les premiers mots que prononcera Laurence Boccolini après avoir remporté le trophée de Mask Singer vendredi 13 décembre 2019 illustrent bien la raison pour laquelle cette figure emblématique du paysage audiovisuel français a accepté de participer à la nouvelle émission de TF1, présentée par Camille Combal. A 56 ans, l’animatrice, actrice et scénariste a prouvé aux téléspectateurs qu’elle avait plus d’une corde à son arc en dévoilant ses talents de chanteuse. Celle qui se cachait derrière le costume de Licorne, grande gagnante du programme, a accepté de revenir sur son parcours lors d’une interview accordée à Femme Actuelle au lendemain de sa victoire, samedi 14 décembre. A peine remise de ses émotions, elle s’est confiée sur sa fille, le casting, une éventuelle carrière dans la chanson mais aussi sur sa maladie.
Pourquoi avez-vous accepté de participer à l’émission ?
Laurence Boccolini : Principalement pour ma fille Willow. Cela m’a beaucoup amusée pour elle. En plus, quand on me l’a proposée, le costume de la Licorne était libre et elle adore les licornes ! C’était aussi une rare occasion pour chanter. Je me suis dit que même si je partais au premier prime, au moins, ma fille m’aurait vue avec ce costume. Après j’ai fait en sorte que ça bouge, j’ai essayé de donner quelque chose de moi-même pour que cela ne soit pas juste un joli costume et un masque.
Comment ont réagi vos proches en vous découvrant dans le costume de la Licorne ?
L.B. : Tout le monde m’appelle, c’est rigolo, j’ai l’impression d’avoir gagné un Oscar… Mais ce trophée, c’est encore mieux ! Autour de moi, pas mal de gens s’en doutaient. Beaucoup d’amis m’écrivaient en me disant qu’ils reconnaissaient ma voix mais cela n’a pas été difficile de mentir : à partir du moment où j’avais signé, j’ai respecté le contrat. Seule ma meilleure amie était au courant car c’était mon accompagnante et elle a elle aussi signé un contrat de confidentialité. La divulgation du secret professionnel peut-être passible de poursuites. Ma fille, elle, était à l’école et ne se doutait de rien. Nous avions un uniforme avec un sweat noir à capuche. On s’habillait dans la voiture qui venait nous chercher avec nos nounous, qui ne savaient pas qui nous étions. Le soir, quand j’enlevais le costume, les paillettes restaient collées à mon corps ! Je devais me changer dans mon hall d’immeuble avant de rentrer chez moi. Quand ma fille me retrouvait, elle me disait ‘Maman, tu te maquilles très mal !’ (Rires). Finalement, mon entourage est habitué à me voir partir tôt et rentrer tard, je ne fais pas des horaires de bureau en temps normal.
Et comment a réagi votre fille Willow ?
L.B. : Nous avons regardé toutes les émissions ensemble.A certains moments, j’ai cru qu’elle m’avait démasquée car elle entendait que le jury prononçait mon nom et se retournait. Elle vient d’avoir six ans donc elle ne comprenait pas encore les méandres du programme mais elle s’est tout de suite attachée à la Licorne. Lorsqu’elle a vu sa propre peluche licorne installée sur la balançoire pendant un tableau, j’ai vu qu’elle l’avait reconnue. Cela la travaillait, mais elle n’a pas compris. Finalement, quand j’ai enlevé le masque, elle m’a regardée et elle était très émue. Ce matin, au lendemain de la diffusion de la finale, je suis allée chercher le trophée que j’avais caché. Depuis, elle se balade en pyjama en le montrant à tout le monde. Elle m’a dit qu’elle était fière de moi, était très admirative et ne comprenait pas pourquoi je pleurais. Je lui ai dit que je l’avais fait pour elle.
Selon vous, d’où viennent les fuites sur le casting ?
L.B. : Je pense qu’il y a des gens très mal intentionnés. Il y en a toujours à la télévision qui se croient plus malins, qui veulent gâcher le plaisir des autres. On s’en fout : l’émission a bien marché, la finale était top, les téléspectateurs l’ont suivie quand même. Mais je trouve que c’est un manque de bienveillance, un manque de respect. On pourrait profiter d’un programme mais non, on va d’abord dire que c’est pourri, balancer les noms et dire qu’ils sont ringards. C’est tellement Français ! J’ai trouvé ça très triste, mais cela ne nous enlèvera pas le bonheur qu’on a eu.
Que pensez-vous des critiques sur le casting ?
L.B. : C’est une émission qui démarre, personne ne sait ce que cela va donner. Il faut trouver des gens qui ont un mois de leur temps à dédier au programme. Tout le monde ne peut pas le faire, ou n’a pas envie de le faire. Et puis il y a cette idée ridicule que Guillaume Canet, Marion Cotillard ou Gérard Depardieu vont faire Danse avec les stars ou Mask Singer pour pas un rond, se mettre dans un costume de Licorne et faire des répétitions tous les jours. C’est impossible. Le problème, c’est que les gens qui critiquent comparent à la version américaine. Même dans la version américaine, cela n’existe pas ! Pour la première saison, il y avait aussi des stars moins connues comme la fille de Bruce Willis. Beyoncé et Mariah Carey demanderaient des millions d’euros pour participer ! Cela m’a choquée que l’on dise qu’il n’y avait que des pourris cette année. D’abord, on est toujours le ringard de quelqu’un et je souhaite aux personnes qui ont dit ça d’avoir le dixième du talent des personnalités dans ces costumes. Tout le monde n’est pas Sheila ou David Douillet, il en faut pour tous les goûts. Heureusement, j’ai reçu tellement de messages d’amour… De gens que je ne connais même pas ! C’est vraiment chouette.
Vous parlez de la rémunération… Peut-on avoir une idée du cachet ?
L.B. : N’imaginez rien de colossal, n’imaginez même pas que ça peut être au niveau de Danse avec les stars ! Pour tout vous dire, je n’ai même pas eu le cachet que je reçois quand je fais un prime sur TF1. Ce n’est même pas comparable. Si d’autres personnalités se sont bien débrouillées, tant mieux pour elles. Mais je sais que les costumes ont coûté une blinde, que l’équipe de production était gigantesque… Etant productrice moi-même, je peux vous dire que cela coûte des sous.
Vous étiez la grande favorite de cette première saison ! Même David Douillet nous a confié que sa fille préférait la Licorne…
L.B. : (Rires). J’adore David ! Moi, j’avoue que je n’ai reconnu personne. J’ai eu un doute car nous nous connaissons un peu et j’avais remarqué qu’il était très imposant. De mon côté, j’ai eu du bol avec ma fille car elle adorait la Licorne. Elle aimait aussi beaucoup le Cupcake…
Qu’est-ce qui a été le plus difficile avec le costume de la Licorne ?
L.B. : Je ne pouvais rien faire ! Pendant les répétitions, le costume était très imposant, j’avais peur de tomber, j’avais les cervicales en vrac… Je ne pouvais pas bouger, tout le monde marchait sur ma jupe et même sans la jupe, il faisait déjà 80 degrés. La tête de la Licorne était mise au dernier moment et accrochée par deux sangles à la ceinture. En plus, je suis myope et je ne pouvais pas mettre mes lunettes alors je ne voyais rien. Parfois, je sentais juste que Camille Combal me poussait pour me déplacer.
Le grand public ignorait que vous aviez une si belle voix. Cela vous-a-t-il donné envie de débuter une carrière dans la chanson ?
L.B. : Oui, d’ailleurs j’ai eu beaucoup d’appels aujourd’hui, je crois que les producteurs de Bruno Mars et Ariane Grande vont m’appeler ! (Rires). Il faut rester humble, mais si cela a pu donner une idée à quelqu’un, pourquoi pas. Une carrière, peut-être pas, mais il ne faut pas s’interdire quelque chose qu’on a toujours rêvé de faire. Je peux peut-être postuler à l’Eurovision. Mon Dieu ! Rien que l’idée de me voir chanter devant des millions de personnes, cela me ferait peur… Cela dit, comme nous n’avons pas beaucoup de réussite à ce concours… On pourrait se débrouiller, il y a pire que moi (Rires). Je suis une fan de l’Eurovision, je ne rate jamais une émission. Ce serait très drôle. Il ne faut pas s’interdire des choses mais il faut rester réaliste. Quant à un projet d’album… Cela dépendrait de la proposition, je ne suis pas une fille facile vous savez ! En plus, je vais avoir ma fille comme manageuse. Mais je sais que McCartney passe bientôt à Paris, on verra s’il m’appelle !
Seriez-vous prête à participer à une autre émission de divertissement sur TF1 (ou une autre chaîne) ? Danse avec les stars par exemple ?
L.B. : Oh, non… D’abord, on m’a déjà proposé de présenter Danse avec les stars et j’ai dit non. C’était il y a plus d’un an et demi, pour la saison où tous les animateurs se sont succédé. Je n’en avais pas du tout envie, je ne me sentais pas à ma place, mais on m’a toujours fait comprendre que je pourrais le faire. Et en tant que candidate, huit heures d’entraînement par jour, ce n’est pas possible, je n’ai pas le temps. D’autant plus que je porte très mal la jupe à franges, donc c’est un non catégorique.
Vous avez eu des retours très positifs sur les réseaux sociaux… Mais aussi quelques critiques, dont une à laquelle vous avez répondu sur Twitter et qui insinuait que vous auriez été favorisée par la chaîne…
L.B. : Cela m’a fait hurler de rire ! J’adore les gens qui croient tout savoir. Je n’ai aucun contrat avec TF1. Ils ne devaient pas me faire gagner et ce n’est pas leur façon de faire. Vous imaginez, un CDI avec TF1, je serais ravie (Rires). Ce n’est pas le cas. D’ailleurs, je n’ai pas eu de problème en partant faire de la fiction avec France 3. Si cela avait été pour animer une émission sur France 2, cela aurait peut-être été compliqué mais la comédie n’a rien à voir avec l’animation. Je n’ai pas demandé l’autorisation. J’ai terminé Mongeville et j’ai enchaîné sur Joséphine, ange gardien : c’est la preuve que tout se passe bien.
Quels sont vos projets ?
L.B. : Pas de radio au programme. Pour l’instant, je vais tourner Le Grand concours des animateurs en janvier. Je me remets à l’écriture de fiction, cela m’avait beaucoup manqué et c’est une grosse partie de ma vie avec Mademoiselle Joubert. J’espère avoir d’autres propositions pour des fictions… Et peut-être qu’avec Mask Singer, d’autres horizons vont s’ouvrir.
Peut-on envisager un nouveau duo avec Christophe Dechavanne, avec qui vous avez co-animé Je suis une célébrité, sortez-moi de là en 2019 ?
L.B. : Je n’en ai aucune idée et je ne suis au courant de rien. Je ne sais pas si cela me plairait. Cette année, j’ai pu partir un mois car ma fille était en maternelle. Maintenant, elle est entrée au CP et même pour partir tourner en Provence, c’est compliqué… J’ai eu de très beaux souvenirs, mais on ne me l’a pas encore proposé. J’y réfléchirai en temps voulu.
Vous étiez très émue lors du démasquage en évoquant une “année très difficile”. En quoi cette aventure vous permet-elle de terminer 2019 sur une bonne note ?
L.B. : J’ai vécu une année difficile car j’étais extrêmement malade… J’essaye de faire attention à ce qui me fait du bien, à ne pas me mettre trop en danger. J’accepte des projets quand je sais que je serais parfaitement à ma place. Ma maladie a changé beaucoup de choses. Quand on passe par de grosses épreuves, on est obligés de se remettre en question. Ma maladie donne à ma victoire une saveur différente. L’univers m’a apporté Mask Singer pour adoucir ce qu’il s’est passé, c’est un cadeau. Ce que j’entendais du jury, c’était des mots de gens que je connais très peu, mais qui me touchaient profondément. Si on m’avait dit cela il y a vingt ans ou trente ans, mon orientation professionnelle aurait été différente. J’aime la musique, j’ai fait de la radio… Après tout, je ne viens pas de la télévision ! Mais après avoir présenté Le maillon faible, on m’a vue dans un certain registre. Cela ne m’a pas dérangée, j’étais ravie avec cette émission et encore plus avec Money Drop mais je voulais faire des choses à côté. Les gens ne le savaient pas. Aujourd’hui, c’est différent, j’ai une fille et j’ai envie de faire plein de choses avec elle. Mais qui sait !
Petit cadeau du matin pour ma licorne à moi … D’une licorne à une autre ! Je l’ai fait pour toi et tes cris de joie ce matin me disent que j’ai eu raison. C’est mieux qu’un oscar dans tes yeux mon amour ! LOVE ❤️.#happy #mumanddaughter #love #karma #joy #singing #achangeisgonnacome
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La licorne vous remercie du fond du cœur pour tous vos messages! Ce fut une aventure incroyable inoubliable , 5 semaines de travail intense , de trouille , de répétitions , de claustrophobie intense ? qui restera dans mon cœur à jamais ! Elle est arrivée sans aucun doute pour adoucir les coups durs et les moments de douleur de cette année! Merci à toute l’équipe de Hervé hubert prod et à Pierre Billon pour m’avoir permis d’aligner mes étoiles ⭐️ ⭐️⭐️⭐️⭐️ avec autant de douceur . Si j’ai pu vous faire passer de bons moments où vous faire rire alors OUI j’ai gagné deux fois ! Ah ! J’ai rendu sa licorne à willow ne vous inquiétez pas !!! Et Oui comme elle me la dit si souvent cette année : une licorne c’est magique et toi aussi tu es ma magique maman❤️ Love you all … Et souvenez vous : chanter c’est vivre et be kind always …#unicorn #licornes #happy #singing #show #karma #spreadlove #amour
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