Une société de production a déposé les droits de l’hologramme de Johnny Hallyday, et fait tout pour que Laeticia Hallyday ne puisse pas utiliser cette technologie, dévoile le JDD le dimanche 25 juillet 2021.
- Laeticia Hallyday
- Johnny Hallyday
Laeticia Hallyday est la protagoniste d’une nouvelle saga judiciaire. Un producteur de Reims lui met des bâtons dans les roues, alors qu’elle organise un concert hommage au Taulier, Que je t’aime, prévu le 14 septembre 2021 à l’AccorHotels Arena de Paris. Dans son numéro du dimanche 25 juillet 2021, le JDD révèle que Backstage Management Agency, l’entreprise rémoise en question, prépare depuis des mois une tournée, Gabrielle Tour, et a déposé les droits de l’hologramme de Johnny Hallyday.
Emmanuel Ludot, avocat de la société de spectacles, a dévoilé à l’hebdomadaire qu’un courrier a été envoyé à DMLS TV, à qui l’organisation de l’événement a été confiée. Cette lettre les informe « que les droits des hologrammes de Johnny avaient été dûment déposés, sous forme de copyright, le 7 mars 2021« , d’après le JDD. Selon le magistrat, « l’hologramme est une œuvre soumise au droit de la propriété intellectuelle et au régime juridique des droits d’auteur » et ne pourrait donc pas être imité sans autorisation.
Leur hologramme « pourrait constituer une contrefaçon«
Laeticia Hallyday et ses collaborateurs ont rétorqué que l’image du rockeur ne pouvait pas être « privatisée » de cette façon, mais leurs concurrents persistent et signent. Les premiers font l’objet d’une mise en demeure déposée par les seconds, selon laquelle « tout recours à un hologramme similaire à ceux des deux copyrights déposés auprès de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD) pourrait constituer une ‘contrefaçon‘« , écrit le média.
Ce n’est pas tout : une requête a été transmise au président du tribunal administratif de Paris. Les sociétés de production aux commandes du concert de reprises organisé à Bercy auraient « une activité non conforme aux dispositions relatives à l’exercice d’entrepreneur de spectacles vivants« . Selon Me Ludot, leur implication dans cet événement constituerait une « rupture d’égalité » et une « concurrence déloyale« . Un dossier bien fourni, actuellement examiné par le préfet d’Île-de-France, dont la mère de Jade et Joy se serait bien passée moins de deux mois avant le concert.
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