Après des articles sur son passé judiciaire dans les magazines « Causeur » et « Valeurs actuelles », le réalisateur Ladj Ly a porté plainte pour « diffamation » et « diffamation raciale », indique Le Monde. Non Stop People vous en dit plus.

Avec son premier film « Les Misérables », Ladj Ly rencontre un vrai succès. Après avoir remporté le prix du jury du Festival de Cannes, le réalisateur est dans la dernière ligne droite pour être nommé aux Oscars dans la catégorie du meilleur film international. Avec cette nouvelle vie dans le cinéma, Ladj Ly a pu se sortir de sa précédente condition qu’il préférerait oublier. Mais voilà que des articles de « Causeur » et « Valeurs actuelles » ont fait ressurgir le passé judiciaire du réalisateur. Seulement, ce qui a été rapporté en indiquant que Ladj Ly a été condamné pour « complicité d’enlèvement, séquestration et tentative de meurtre », est fermement contesté par l’intéressé.

Dans un communiqué relayé par Le Monde, Ladj Ly a dénoncé « de fausses accusations d’une extrême gravité à son encontre » et a décidé de porter plainte pour « diffamation » et « diffamation raciale ». « Ladj Ly a été condamné par la justice en 2012 et a purgé sa peine. Aucune violence ne lui était reprochée personnellement dans cette affaire, et a fortiori pas de complicité de tentative de meurtre, ni évidemment d’avoir voulu ‘faire appliquer la charia' », est-il expliqué. Selon CheckNews, le tribunal de Bobigny a condamné Ladj Ly pour « enlèvement et séquestration ». Sur cette affaire remontant à la nuit du 13 au 14 janvier 2009, Ladj Ly a été embarqué dans une virée punitive avec son ami Amad Ly et un troisième homme, a rapporté Le Monde. C’est en découvrant la liaison de sa sœur avec le mari de sa cousine, qu’Amad Ly a alors enlevé, frappé et enfermé l’homme dans le coffre d’une voiture. Et a également fait preuve de violence envers sa sœur. Ladj Ly avait été condamné à deux ans de prison en appel, dont 1 an ferme pour « arrestation, enlèvement, séquestration ou détention arbitraire suivie d’une libération avant le septième jour ».

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