« La fille au bracelet » de Stéphane Demoustier est à retrouver ce mercredi 12 février au cinéma. Un film captivant qui retranscrit fidèlement la tension d’un procès aux assisses. Un long-métrage porté par Roscdy Zem, Chiara Mastroianni et la jeune Mélissa Guers.
Innocente ou coupable ? Lise, jeune adolescente sans histoire a-t-elle tué sa meilleure amie ? C’est la question qui va hanter le spectateur tout au long de « La fille au bracelet ». Le film retrace son procès qui se tient deux ans après le meurtre. Lise, alors âgée de 18 ans, porte un bracelet électronique et a été déscolarisée. C’est l’avenir de la jeune bachelière qui se joue. Va-t-elle être condamnée et emprisonnée ? Va-t-elle pouvoir construire sa vie de jeune adulte débarrassée de ces lourdes accusations ? Pour répondre à ses questions, le réalisateur Stéphane Demoustier a choisi de mettre en scène fidèlement le déroulement d’un procès aux assisses. Tout y est : la tension qui découle des audiences, les témoignages forts des proches, le poids des paroles des avocats… L’action se déroule quasiment en huis clos entre la salle du tribunal et la maison de Lise avec quelques scènes en extérieur. Le cinéaste s’est inspiré du scénario d’ « Acusada », film argentin réalisé par Gonzalo Tobzal. L’occasion de se questionner sur les mœurs de nos adolescents et la société actuelle. Et comme le rappelle Annie Mercier qui incarne l’avocate de Lise dans le film, le tribunal « doit rendre la justice et non porter un jugement ».
Un premier rôle pour Mélissa Guers
Malgré quelques longueurs, l’histoire est prenante, notamment grâce aux performances de Roschdy Zem et Chiara Mastroianni. Le premier est poignant en père près à tout pour aider (voire innoncenter) sa fille et sauver sa famille. La deuxième est impeccable en mère dépassée, mais aimante. Son plaidoyer au tribunal est particulièrement puissant. Quant à Mélissa Guers qui incarne Lise, il s’agit de son premier rôle au cinéma. La jeune fille a su capter l’essence même d’un personnage qui sème le doute par ses attitudes, ses silences… Un parcours à suivre. Alors innocente ou coupable ? Même quand le verdict est rendu, le réalisateur laisse au spectateur la liberté de faire son propre choix. « Je tenais à ce que le champ des possibles reste ouvert. On a eu accès à une vérité juridique, mais pas à la vérité primaire », indique Stéphane Demoustier.
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