À l’occasion de sa participation samedi 4 juin 2022 au Festival Joy Connection à Pornichet, Kendji Girac s’est confié en exclusivité à Femme Actuelle, lundi 9 mai 2022.

  • Kendji Girac

En remportant en mai 2014 la saison 3 de The Voice, Kendji Girac a été propulsé au rang de star. Depuis son passage sur TF1, son succès est phénoménal. Il a sorti plusieurs albums, dont le dernier s’intitule Mi Vida. Il a aussi collaboré avec plusieurs artistes, de Claudio Capéo à Soolking en passant par Gims. Actuellement en tournée dans toute la France, le chanteur s’est confié en exclusivité à Femme Actuelle. L’occasion pour lui de nous en dire plus sur sa participation le samedi 4 juin 2022 au Festival Joy Connection à Pornichet. Il a également accepté de nous parler de sa fille, de ses projets musicaux, de sa perte de poids ou encore du téléfilm qu’il a tourné pour TF1 et dans lequel il aborde un sujet qui le touche particulièrement : l’illettrisme.

FEMME ACTUELLE : Le 4 juin 2022, vous serez à Pornichet pour le Festival Joy Connection. Pourquoi y participer vous tient à cœur ?
Kendji Girac
: Pornichet est une ville que j’adore. C’est un endroit magnifique. Si je peux faire un festival là-bas et que chaque année j’y suis, c’est très bien. J’ai envie de faire danser les gens de l’Atlantique !

Quelles chansons allez-vous interpréter sur scène ?
K.G
: Il y aura des titres de mes deux derniers albums, Mi Vida (2020) et Ensemble (2015). Ce seront surtout des chansons aux sonorités assez gipsy sur lesquelles on peut faire la fête, s’amuser, danser.

C’est le premier festival qui fait se rencontrer deux répertoires : la pop et le gospel. Êtes-vous un amateur de gospel ?
K.G
: Oui, j’adore. À chaque fois que je fais une chanson en studio, j’ai toujours envie de mettre du gospel derrière. J’en parlais même tout à l’heure pour un titre sur lequel je suis en train de travailler. C’est tellement beau. Ça enrichit une chanson, ça touche directement à l’émotion.

C’est un festival qui véhicule aussi des valeurs, notamment celle de la joie. À titre personnel, qu’est-ce que la joie ?
K.G
: C’est sourire à chaque fois, profiter des bons moments, mesurer l’importance qu’on a, être bien, avoir la santé…

C’est aussi retrouver vos proches, notamment votre fille ?
K.G
: Oui, c’est sûr. J’ai beaucoup de moments de joie dans ma vie, quand je vais voir ma famille, que je suis en concert, qu’il fait beau… Ce sont des instants très importants qu’il faut savoir savourer comme il se doit.

Votre famille a toujours constitué un socle solide autour de vous…
K.G
: Oui, totalement. Je suis très, très proche de ma famille. Ça me rend fort et heureux et c’est ce qu’il y a de plus important dans la vie.

« Avec le Covid, tout a été un peu chamboulé »

Vous êtes actuellement en tournée. Pendant plusieurs mois, vous avez été privé de scène à cause du Covid-19. Qu’avez-vous ressenti lorsque vous avez retrouvé votre public ?
K.G
: Je suis retourné sur scène assez vite, juste après le deuxième confinement [qui a pris fin le mardi 15 décembre 2021, ndlr.] J’ai découvert un public masqué, mais j’étais très heureux de l’avoir en face de moi. Quand on voit des gens qui sont là pour écouter la musique que je fais, c’est formidable. Et quand je les ai retrouvés, j’étais comme un gamin qui déballe son premier jouet le jour de Noël.

L’envie de remonter sur scène était donc bel et bien là…
K.G : Oui. On avait fait une tournée, mais il a fallu reporter pas mal de dates. Tout a été un peu chamboulé, mais on a su faire avec et essayer de trouver du positif malgré toutes les difficultés qu’il y a eues pendant cette période.

Justement, comment avez-vous vécu cette période, entre confinement, restrictions sanitaires et port du masque ?
K.G
: J’étais en famille, avec ma guitare, tous mes proches étaient réunis. J’étais à Bordeaux et il faisait beau. On était enfermé, mais ça m’a permis de me ressourcer, de me reposer et de travailler mes chansons à distance.

Vous avez aussi pu profiter de votre fille ?
K.G
: Oui, comme très souvent.

« Avec ma fille, c’est encore plus de tendresse, d’amour et de joie »

Comment gérez-vous l’éloignement avec elle ?
K.G : Quand je suis en tournée, il y a beaucoup de distance et de déplacements. Je la laisse à la maison. En général, je pars quatre, cinq jours maximum et après je retourne auprès d’elle.

Vous restez discret sur votre vie privée. Une fois, sur Instagram, vous avez posté une vidéo de vous avec votre fille, c’était en août 2021. Pourquoi l’avoir fait ?
K.G
: Il fallait quand même que je fasse voir mon petit bout de trésor au moins une fois, partager ce moment avec mes fans. Dans cette vidéo, j’ai ma guitare et lorsque j’en joue, on voit les mains de ma fille bouger. C’était très beau. Elle dansait déjà à l’âge de huit mois. Elle adore la musique et sait en jouer toute seule. Elle est fan.

Qu’est-ce que la paternité a changé dans votre quotidien ?
K.G
: Ça m’a rempli encore plus d’amour. Il y en avait déjà beaucoup chez moi parce que j’ai beaucoup de neveux et de nièces que j’ai vu grandir et que je continue de voir grandir. J’avais déjà beaucoup d’amour à donner et j’en donne encore. Avec ma fille, c’est encore plus de tendresse, d’amour et de joie.

Les réseaux sociaux, comment les gérez-vous ?
K.G
: C’est devenu habituel. On partage sur les réseaux sociaux pour que tout le monde puisse voir comment on travaille, mais aussi voir comment on peut profiter des choses. On peut être très présent sur toutes les plateformes et ça fait partie du travail. On en a tous besoin.

Le 19 mai 2022, vous allez participer au Global Gift Gala à Cannes, où vous allez, entre autres, retrouver votre amie Eva Longoria… Etes-vous souvent en contact avec elle ?
K.G
: Oui, assez souvent. Je l’ai rencontrée au début de ma carrière. C’est quelqu’un de très sympathique et souriant. La première fois que j’ai performé au Global Gift Gala, il y a eu un bon feeling avec elle et ses équipes. Il y a beaucoup d’amitié et de respect entre nous. C’est une femme adorable. Je suis très heureux de participer une nouvelle fois à cet événement en sa compagnie.

« Pour tourner un bon film, il ne faut pas baisser les bras »

On a beaucoup parlé de votre perte de poids dans les médias. Le 7 mars 2022, vous avez révélé à nos confrères de Télé-Loisirs votre poids, 78 kilos. Où en êtes-vous aujourd’hui ? K.G : J’en suis à 80 kilos. J’ai repris deux petits kilos, mais je fais attention. Dans la semaine, je peux me faire des petits plaisirs, je profite et après, je me calme un peu sur les restaurants. Quand je vois que je fais un petit peu d’excès, je me reprends. Je fais pas mal de sport aussi, de la boxe et du crossfit.

Pourquoi aviez-vous pris du poids ?
K.G
: Ça, c’est la bonne vie ! Pour perdre du poids, j’ai fait trois, quatre mois de sport intense suivi d’un repas diététique. C’était pour le film Champion [qui sera bientôt diffusé sur TF1, ndlr.] Mais une fois le tournage terminé, j’avais envie de me reposer et de reprendre des forces.

Le 13 janvier 2022, vous aviez donné une interview au Parisien dans laquelle on apprenait que vous faisiez vos premiers pas d’acteur dans ce téléfilm. Comment ça s’est passé ?
K.G
: Ça a été une très belle expérience, même si ça a été assez dur. On a tourné pendant 22 jours, un mois entier pratiquement, tous les jours. Ça commençait parfois à six heures du matin, il fallait se lever à cinq heures jusqu’à 21 heures, 22 heures le soir, donc c’est très long. Il faut tout le temps se concentrer, garder la pêche. Pour tourner un bon film, il ne faut pas baisser les bras, surtout pour apporter ce message qui est très important et le faire joliment.

Ce message, c’est l’illettrisme. Pourquoi vous tient-il à cœur ?
KG
: Je n’ai pas eu un parcours scolaire classique. J’ai toujours bougé, donc je n’étais pas scolarisé assez longtemps à chaque fois. J’ai toujours su lire et écrire, mais pas comme aujourd’hui. Je gardais ça au fond de moi, je le cachais un petit peu. Un jour, je me suis dit qu’il ne fallait pas le cacher, j’avais envie d’apprendre et de dépasser ce petit problème là et c’est ce que j’ai fait tout doucement, en me concentrant, en posant des questions. Puis j’ai réussi à le surmonter. J’ai su aussi qu’il y avait 7% de Français en difficulté. Je me suis dit : ‘Si je dois faire un premier film, j’ai envie de parler de ça’. C’est un sujet très important.

C’est un projet que vous avez accepté tout de suite ?
K.G
: Tout à fait. On en a discuté avec TF1 et on s’est mis d’accord. Ça s’est fait rapidement.

« Il y a un album à terminer, mon cinquième »

Vous avez dû apprendre du texte. Comment ça s’est déroulé ?
K.G
: J’ai lu le scénario jusqu’à temps que j’apprenne les 90 pages. Il fallait tout avoir en tête pour pouvoir bien jouer et ne pas être stressé. J’ai tout appris par cœur. J’ai parfois eu un coach qui m’a fait lire le scénario, qui m’a fait avancer et ça m’a vraiment aidé. Quand j’ai tourné le film, même si c’était un peu dur, j’étais à l’aise parce que je connaissais bien le texte. Avec ce projet, je voulais aussi me démarquer du côté chanteur.

Et face aux caméras, comment vous êtes-vous senti ?

K-G : Je me suis senti à l’aise. J’ai l’habitude, j’ai fait tellement de clips. Ça s’est vraiment bien passé.

Est-ce que vous dormez toujours dans votre caravane, comme vous l’aviez confié le 27 novembre 2018 dans Quotidien ?
K.G
: Parfois, ça m’arrive oui. Quand j’ai le temps. L’été en vacances, je reprends ma caravane.

Vous étiez dans Mask Singer vendredi 6 mai 2022 sur TF1. Que retenez-vous de cette expérience ?

K.G : C’était très rigolo, très sympathique. On est dans la bonne humeur, c’est bon enfant. C’est à refaire en tout cas. Après, je voulais rentrer sur le plateau à vélo parce que ma démarche était tellement cramée. On me reconnaît assez vite et ça n’a pas loupé !

Quels sont vos projets ?
K.G
: Dans un premier temps, je vais finir la tournée. Je suis vraiment content car la scène, c’est mon endroit préféré. Ensuite, il y a un album à terminer, mon cinquième, qui sortira peut-être à la rentrée, si j’arrive à terminer mes chansons à temps. J’ai pas mal de travail. Il y a aussi une chanson qui va sortir très bientôt. Je l’ai faite avec un chanteur incroyable, israélien. Je vais bientôt diffuser ça sur les réseaux et j’espère que ça va vous plaire parce qu’elle est très rythmée.

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