Julie Gayet déborde de projets. L’actrice et productrice est actuellement présidente de la compétition documentaire de la trentième édition du Festival du film d’histoire de Pessac, du 18 au 25 novembre 2020. Une actualité riche qui ne l’empêche pas de livrer quelques confidences sur son couple avec l’ex-président de la République François Hollande.
Actrice pour Costa-Gavras, Agnès Varda ou encore Dominique Farrugia, Julie Gayet est également connue pour avoir débuté une liaison avecFrançois Hollande lors de son quinquennat. Des premières rumeurs aux photographies parues dans lemagazine Closer en janvier 2014, les Français ont appris avec surprise son idylle avec l’ex-chef d’Etat de 65 ans. Fille d’une antiquaire et d’un professeur de chirurgie digestive, la jeune femme fait alors l’objet de toutes les curiosités. Cela fait maintenant 5 ans et le choc semble s’être atténué, même si les critiques continuent de fuser. Après un long moment passé loin des caméras, le couple n’hésite plus à afficher sa complicité, comme lors de la récente Foire du livre de Brive en Corrèze, terre de coeur et d’élection du socialiste. Interrogée par nos confrères du Figaro, l’actrice de 47 ans confirme l’intérêt qu’elle et son compagnon éprouvent pour l’Histoire : « Je serai dans une démarche de cinéphile et de public lambda, explique t-elle. J’ai envie d’écouter des historiens, je veux voir ce qui se fait en documentaires et en fictions. En plus, je vis avec quelqu’un qui est passionné par l’histoire.«
Conserver sa ligne
Boudée par Brigitte Macron, la jeune femme n’en est pas moins à court de projets. De retour du Festival du film de Tokyo, elle est aussi membre de la Fondation des femmes et accompagne la production de plusieurs films. « Je suis en train de développer mon activité de distribution et j’essaie de produire beaucoup de films de réalisatrices. Là, j’en achève un sur le football féminin, décrit-elle. Le prisme de l’histoire permet de comprendre le présent. » L’ex du réalisateur argentin Santiago Amigorena, mère de deux garçons, poursuit : « Quand on est productrice, on a une responsabilité morale, c’est un vrai acte politique de produire Le Procès contre Mandela par exemple. » Responsabilité qui l’a déjà amenée à protéger sa vie privée avec l’ancien président. Elle le confirme à nouveau : « J’ai toujours essayé d’être discrète et de dresser un mur entre ma vie privée et ma vie professionnelle, je le faisais déjà avec le père de mes enfants » précise t-elle. En dépit de cette célébrité presque forcée, elle a essayé de rester fidèle à elle-même quoiqu’il arrive : « J’ai fait la couverture de magazines et créé ma société de production bien avant de le rencontrer. J’ai tenté de tenir la barre, de conserver ma ligne de conduite, de continuer à faire ce que je faisais. » Et de le faire bien.
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